dimanche 25 juillet 2010

16 au 23 juillet – Rurrenabaque (BO)


Me voilà sur la nouvelle route de la mort en direction de Rurrenabaque. Depuis 3 ans une partie de l'ancienne route a été modifié car il y avait de nombreux accidents, genre chute dans le précipice. Peut-être est-ce mieux maintenant, mais cela reste très dangereux et très impressionnant. Bref, après 21h de trajet, j'arrive à bon port.

A ma descente du bus, je grimpe sur une moto taxi et me rend à une agence que j'ai contacté la veille afin de faire un tour de 3 jours dans la pampa. J'ai juste le temps de m'acheter 2 excellents pains au chocolat dans une boulangerie française et je monte dans un 4x4 pour 3 heures de chemin. Rapidement le groupe formé d'une allemande, d'une tchèque, d'un hongrois, d'un anglais, d'un français et moi devient sympathique et bon enfant.

Nous arrivons dans une espèce de petit port de rivière et prenons un bateau afin de nous rendre au campement situé à environ 2 heures. J'ai pu apprécier le long de ce parcours fluvial de nombreux animaux, tels que des alligators ne montrant que leurs yeux où autrement faisant tranquillement bronzette sur la rive.

Un grand nombre d'échassier ainsi que de gros oiseaux perchés dans les arbres nous regardent passer. Se trouve aussi le long de cette rivière un genre de gros rats-guondins qui vivent en famille et qui ne sont pas farouche du tout.

Le campement est très sympathique, il est construit entièrement en bois et les lits individuel sont tous équipés de moustiquaire se qui peut être très pratique quand la chaleur et l'humidité se font fortes. Chance ou pas, le fait est que cette semaine une vague de froid sévit en Bolivie, il est même tombé quelques flocons à La Paz.

Le lendemain matin nous allons à la rencontre des anacondas, nous marchons dans une espèce de marais où les rencontres peuvent parfois être mordante, nous faisons donc attention où nous mettons les pieds. Après 2 h30 avec de l'eau jusqu'aux genoux et sans voir d'anaconda nous terminons les recherche et rentrons déjeuner au campement.


L'après midi, nous nous promenons en bateau et nous pêchons de manière rudimentaire avec bien évidemment comme appât de la bonne viande saignante. Au bout de quelques secondes ça a commencé à mordre mais les hameçons étaient un peu gros donc les poissons se sont régalés. Nous avons quand même sorti un piranha et 2 autres poissons un peu différents.

Pour le dernier jour, nous allons dire bonjour au quelques dauphins présent à cette saison. J'en profite pour faire une petite baignade car quand il y a des dauphins, il n'y a pas d'alligator, se qui est quand même rassurant.

Un dernier déjeuné et nous prenons le chemin du retour pour Rurrenabaque. J'ai trouvé cette excursion dans la pampa vraiment intéressante et très différente des choses habituelles que j'ai pu voir. Cela m'a donné envie d'y retourner pour plus de temps.


Je pars à présent pour un tour de 3 jours dans le parc Madidi qui se trouve en pleine jungle. Le groupe, formé d'un américain, d'un anglais et moi est parfait pour se genre d'excursion car moins on est moins ont fait de bruit et plus on a de chance de voir des animaux. Mais, nous sommes prévenu dès le départ qu'avec le froid actuel, les animaux ne sorte pas trop de leur tanière. Nous remontons le fleuve pendant environ 3 heures, puis marchons 15 minutes pour arriver au camp.

L'après-midi nous nous engouffrons dans la forêt primaire, idéale pour faire comme Tarzan ! Nous suivons un groupe de sanglier, ils sont environ une centaine et ils font un bruit assez énorme, surtout quand ils se rendent compte de notre présence. Donc, nous voilà entrain de courir à la poursuite de ces animaux qui dégagent une odeur que l'on ne peut pas manquer. Ensuite, nous pistons une biche qui elle, est toute seule et assez calme, mais pas assez pour être prise en photo.

Le lendemain, nous sommes à la recherche de singes, mais nous ne voyons que des perroquets.

Par contre le nombre d'arbres et de lianes utilisés pour la médecine est assez impressionnant. Cette forêt regorge de tellement de variété que quasiment tous les 50 mètres on rencontre une nouvelle chose, quand on sait observer, ce qui n'est pas chose facile. Au passage, je déguste quelques termites au délicieux goût de menthe.

Le soir, nous montons un camp au milieu de la forêt et nous y passons la nuit. Il est très agréable d'être au milieu de la nature et de pouvoir l'écouter sans aucun bruit extérieur. Cela n'est possible qu'avec un guide car il n'est pas facile de s'orienter au milieu de cette végétation dense.

Le dernier jour nous allons pêcher mais nous ne prenons rien. Seul récompense, un squelette de poisson qu'un aigle a du manger. Cela permet de se rendre compte du genre de poisson qui peuplent ces eaux. Cela ne m'a pas empêché de passer une heure à barboter et de me faire un bain de boue. Seul inconvénient, c'est que je suis ressorti avec une cinquantaine de piqûres de moustiques.

Comme pour la pampa, un dernier déjeuné et retour sur Rurrenabaque où je mange un excellent poisson à la plancha. Le lendemain je reprends le bus pour retourner à La Paz.


vendredi 16 juillet 2010

12 au 13 juillet - Cochabamba - Villa Tunari

De Sucre je prend le bus pour un habituel voyage de nuit. Le hasard fait qu'à côté de moi se trouve Jonathan un Irlandais, qui va lui aussi à l'association Inti Wara Yassi proche de Cochabamba.

Cette ville ne présente pas grand chose d'intéressant à part son musée archéologique et son Christ. Cette réplique du Christ de Rio au Brésil est une grande fierté pour les habitants. Jésus ayant vécu jusqu’à l’âge de 33 ans sa statue à été construite de 33m, mais à Cochabamba ils disent qu’il a vécu 33 ans et quelques poussières, ce qui justifie que cette statue dépasse celle de Rio.





Le lendemain matin, nous sommes partis pour Villa Tunari qui se trouve à 3h de route en direction de Sucre. Le paysage change progressivement pour ne devenir que forêt, pluie et brume. Normalement cette partie des terres à cette saison est très chaude, humide et remplit de moustiques. Mais depuis 2 jours une vague de pluie et de froid sévit.


En arrivant à l’association Inti Wara Yassi, où je voulais faire quelques jours de bénévolats auprès d’animaux, j’ai appris que le minimum était de 15 jours de travail. Je suis donc allé visiter le parc où se trouve une zone pour 3 espèces de singes. Une autre partie est consacrée aux oiseaux, et des félins sont régulièrement promenés afin de se dégourdirent les pattes. Une ballade de 2 heures à travers la forêt primaire emmène jusqu’à un point de vue sur la ville ainsi qu’à une petite cascade. Cet après midi dans le parc a été vraiment agréable et il est fantastique de faire des câlins aux différents singes.


J’ai rencontré une Québécoise et le soir nous avons fait notre par de bénévolat pour l’association en participant à une fête des volontaires où l’on a pu m’expliqué en détail le fonctionnement du parc. L’ambiance était fort sympathique.


Maintenant, je vais me rendre à Rurrenabaque, ville qui se trouve au nord de la Bolivie en pleine forêt Amazonienne. Je prends donc un minibus au levé du jour pour environ 4 heures de route, puis un bus pour Lima pendant 8 heures et le lendemain je dois prendre un bus pour un trajet qui devrait durer 18 heures.

mardi 13 juillet 2010

09 au 12 juillet - Sucre (BO)


Je suis à Sucre, capitale de la Bolivie et aussi, ville dite la plus belle du pays. Je visite la Maison de la Liberté, qui est un lieu où l’histoire de la Bolivie s’est décidée. De nombreux tableaux présentent les divers présidents de l’histoire, leurs habits, les épées et les médailles. La visite à été intéressante et le guide a bien insisté sur le fait que ça été et c’est toujours le lieu centrale où se prennent les décisions. Une partie de la maison accueillait une très belle exposition de sculptures.

Ensuite, je suis allé voir un site où des traces de dinosaures ont été découvertes lors d’un terrassement. Un parc a été aménagé où l’on peut voir les répliques de ces dinosaures, mais se qui est dommage c’est que les empreintes sont loin et il faut des jumelles pour les observer.

On m’a parlé que dans les alentours de Sucre il y a d’autres endroits plus sauvage où l’on peut voir d’autres traces. Donc, je me renseigne, mais les prix ne me conviennent pas et c’est alors que je trouve une annonce d’un québécois qui veut faire la même chose que moi et pas forcément avec une agence. Je le contacte et nous convenons un départ le lendemain matin pour 2 jours.

Comme convenu, je rejoins François le Québécois au point de départ des minibus. Nous en prenons un qui nous mène à l’endroit où des camions partent pour Chataquila, lieu du départ de notre randonnée.

Une fois sur place, nous empruntons le chemin des Incas pendant environ 3 heures. Ce trajet jusqu’à Chaunaca a été très agréable, le calme régnait dans ces montagnes vierge de population.

Arrivé à Chaunaca, qui est un village paumé, nous avons trouvé un véhicule pour effectué le chemin jusqu’à Potolo. Nous sommes montés à l’arrière du pick-up et avons profité d’un super paysage en compagnie de 2 habitants du secteur caractérisé par le fait de ne plus avoir beaucoup de dents et de consommé continuellement de la coca, mais aussi d’être très sympathique. C’est en fin d’après midi que nous sommes arrivés à Potolo, on pensait y trouvé rapidement un logement, mais se ne fut pas chose facile car le village était comme abandonné, tout était fermé. A priori, c’était normal, mais nous avons quand même réussi à trouver un très joli gîte. Ce fut le même problème pour trouvé un repas chaud, mais on a réussi.

Par contre, impossible de trouver un guide pour randonner le lendemain, car pour aller jusqu’à Maragua en passant par les dinosaures, cela est obligatoire si on ne veut pas se perdre. Ce n’est qu’au petit matin, au moment où nous partions seul que nous avons quand même trouvé un guide, certes pas très causant, mais qui connaissait la montagne.

Nous avons marché environ 5 heures pour nous rendre jusqu’aux traces de dinosaures. Ce site pendant la préhistoire était un lieu où il y avait des bous. Ces grosses bêtes ont donc marchées dedans et les empruntes se sont alors fossilisés. Par contre je ne sais pas si elles se sont fossilisées avant ou après les mouvements brutaux de l’écorce terrestre.

Se fut super sympa, j’ai même pu faire une sieste dans une empreinte de plusieurs millions d’années. Ensuite, nous avons continué notre ballade jusqu’au village de Maragua. Il y a 2 mots pour cette journée : dinosaures et strates. Cela était très impressionnant de voir toutes ces couches minéralogiques superposées. Des fois rouges, parfois jaune, puis vert ou bleu. Des zones avec un quartz quasi pur, et plein d’autres nuances qui ont rendu la randonnée très surprenante.


Après 9h de marche, nous sommes arrivés à Maragua qui comme les autres est un village fantôme. Ces alors qu’un taxi se montre, quelle joie de trouver un véhicule pour rentrer sur Sucre. Sauf que ce taxi est en panne et qu’il nous a fallu 1h30 pour trouver un tracteur qui a relancé la batterie. On a fait environs 200m et le conducteur c’est rendu compte qu’un pneu était complètement dégonflé. Il a fallu une heure pour trouver une pompe à vélo. Ensuite, le jeune conducteur, étant très mauvais pilote a prit un virage un peu trop à l’extérieur, et c’est un pneu qui a explosé. Heureusement qu’il y avait une roue de secours et qu’il a roulé moins vite par la suite. Nous sommes quand même arrivés à Sucre dans la soirée comme prévu.

Le lendemain, nous avons regardé et fêté comme il se doit la victoire de l’équipe d’Espagne et enfin pour mon dernier jour à Sucre, je suis monté à la Récoleta qui est un monastère, mais aussi un mirador sur la ville. Ce lieu où les Franciscains vivent toujours, abrite un cèdre millénaire, seul survivant des temps anciens. Le soir je prends mon bus pour Cochabamba.

jeudi 8 juillet 2010

06 au 07 juillet – Tarija (BO)

Je suis à présent à Tarija, lieu connut en Bolivie, pour ètre le vignoble le plus haut du monde. Il fallait bien que je passe par là pour goutter ce fameux vin. Je me rends donc à Ascension qui est à 20 min de bus, c'est l'endroit où se concentrent les caves.






Et là, surprise en arrivant, il se trouve que c'est le jour de la fête de la région. Toutes les communautés sont donc réunies afin de défiler devant les autorités.







Ce fut une fète trés sobre et bien organisée, avec des discours et encore des discours. Bref, après cést formalitées, je suis allé déguster les vins. Du rouge, sec et doux, du blanc, sec et doux. J'ai dégusté bon nombre de vins et mon jugement est clair :Pas un seul de correct, voir de buvable. Tous les vins ont un caractère spécial, ça on ne peut pas le cacher. Cela m'a rappelé un vin que j'ai bu à Gargilesse... Pas mauvais, mais très marqué.






Ensuite, je visite le musée d'archéologie où sont présentés les anciens habitants de cette région, puis je profite d'une belle victoire de l'Espagne sur l'Allemagne. Je grimpe dans mon bus et me voilà parti pour 14h de route, pour rejoindre Sucre.

03 au 05 juillet - Potosi (BO)


J'arrive à Potosi, et prend une bonne douche qui après 5 jours de Salaar est bien réjouissante. La ville en elle-même est assez jolie, on voit que ce fut une ville au passé coloniale important. Potosi s'est fait connaître du monde entier pour sa montagne qui a fournie et qui fournie toujours de grandes quantités d'argent et d'autres minéraux. Son sommet de 4200m est maintenant a 3800m dáltitude.



Je suis allé visiter la mine où travail toujours quelques personnes. J'ai ainsi pu rendre un hommage et faire des offrandes au Tio. Cette fois ci, il a fallu boire un bouchon de cet alcool à 96° que les mineurs boivent en plus de mâcher la coca pour aller travailler. Ensuite nous avons pénétré un peu plus dans la mine, parfois dans des endroits assez serrés. Au fur et à mesure que la chaleur augmentait, une odeur se faisait de plus en plus importante et cela dans des tunnels où le sol est de boue.



Et là, un bruit se rapproche rapidement, et se sont 4 mineurs qui passent en tractant un wagon plein de minerais. Ils travaillent vraiment dans des conditions difficiles et cela pour un maigre salaire, mais enfin bon, suffisamment pour nourrir leur famille.



Après une heure dans les entrailles de la terre il est difficile de respirer tranquillement et il est bien agréable de ressortir à l'air libre.


J'ai fait une chose que je ne sais pas si je referais, mais j'ai préparé mon plastique, le sulfate d'ammonium ainsi que je détonateur, j'ai allumé la mèche et je suis tranquillement allé poser mon explosif dans un trou. Et pan !!! Ca a pété bien plus fort que je l'aurais cru, c'était marrant et sans danger.

dimanche 4 juillet 2010

28 juin au 02 juillet – Tupiza – Licancabur – Uyuni (BO)

C'est après un difficile mais typique voyage de 14 heures en train, que j'arrive à Tupiza. Je me rends directement à l'agence où je retrouve un groupe de 3 anglais, le chauffeur guide et une cuisinière. Nous allons effectuer une sortie de 5 jours à travers le Sud Lipez, jusqu'à Uyuni.

Une fois le 4x4 chargé, nous partons vers le Nord. A peine sortie de la ville, le paysage est désertique. Les montagnes sont balayées par un vent fort et glacial, seul quelques buissons et des cactus supportent ce climat. Il n'a pas plut depuis plusieurs mois et dans le sillon de la voiture un nuage de poussière se forme.


Le second jour, le départ est matinal. Au milieu de nulle part ou plutôt à côté d'ancienne mines, nous passons dans un village abandonné où il y eu jusqu'à 5 000 habitants. Dans les années 1800, jusqu'à 75% de la population serait morte d'une maladie. Depuis ce jour, le village est laissé aux mains de la nature et est considéré comme ensorcelé.


Les seuls habitants encore présents sont les viscachas, un genre de lapin avec une queue d'écureuil. J'ai retrouvé cet animal à peut prêt dans tous les lieux rocailleux d'altitude. Leur couleur varie légèrement selon la couleur de la roche. Ils sont beaucoup moins furtifs que les lapins de chez nous et se laissent approcher.

Nous continuons notre chemin jusqu'à une lagune. De nombreuses couleurs et un dépôt blanchâtre sur la rive est caractéristique des lagunes des environs. Des entreprises exploitent un minéral dont je ne me rappel pas le nom, qui rentre dans la composition de champoings et de diverses crèmes.


Pouvoir se baigner dans des sources thermales avec une température extérieur de quelques degrés est toujours super agréable. Celle-ci offre un cadre très particulier, où les vapeurs se mélanges aux paysages. Je reste tranquillement pendant 1 heure à profiter de la chaleur des eaux, et autant vous dire que l'idée de sortir n'a fait que prolonger mon bain. Mais il a bien fallu se résoudre à sortir car il reste encore de la route avant d'arriver au prochain « hôtel ».

Nous entrons dans le désert de Dali où seules quelques pierres parsèment les lieux. Je ne sais pas si Dali est venu ici, mais c'est vrai que l'on retrouve le paysage lunaire de ses peintures. Au fond, se dresse le volcan Licancabur qui culmine à 5 960 m dont le glacier a disparut depuis environ 30 ans, se qui rend son ascension beaucoup plus facile.


Il est 5h du mat, nous partons pour 45 min de voiture pour rejoindre le Licancabur. La nuit est fraiche mais pas glaciale, se qui rend les premiers moments largement supportable. Autre avantage, c'est la clarté de la lune qui éclair nos pas, la lampe torche n'est pas nécessaire. La première heure, le rythme est correcte mais très rapidement le groupe d'Anglais se met à marcher plus que lentement. Je marche 15 min et j'attends 30 min, cela n'est pas très agréable, mais je dois attendre le guide pour ne pas trop me perdre. Le jour se lève et mes nombreuses longues pauses deviennent plus agréables grâce à la chaleur du soleil et au paysage.

Nous prenons beaucoup de retard sur le programme de la journée, à l'heure où nous devrions être descendus, nous sommes encore entrain de monter. Cela n'est plus possible, le guide décide enfin de stopper les 2 plus lent et de les faire redescendre. Cela nous à permis, l'anglais, le guide et moi de monter jusqu'au sommet en prévoyant un retour avant la nuit. Je n'ai pas eu l'impression de faire une ascension, le rythme a été tellement lent que je suis arrivé en haut sans aucun effort. La descente a été un peu plus marrante car du sommet on voyait la voiture qui nous attendait, j'ai donc pu marcher seul et à mon rythme.


La journée a été très décevante pour moi, d'autant plus qu'une demi-journée a été perdue dans l'affaire et que cerise sur le gâteau mon lecteur MP3 a disparut de la chambre d'hôtel. Je prends ça du bon côté et me dis que la perte d'un lecteur n'est pas aussi grave que la perte d'un sac à dos. Bref, je me rappellerais de cette journée, mais pas du bon côté.

Le quatrième jour, nous sommes partis plus tôt que prévu pour rattraper le temps perdu. Après une demi-heure de route, crevaison de la roue avant droite qui a eté rapidement changée. 2 heures plus tard nous sommes arrivés dans un champ de geysers, l'endroit était magnifique. Le bruit et l'odeur de souffre m'ont rappelé la Soufrière en Guadeloupe.

L'habituel ciel bleu, les vapeurs et le cadre en font un lieu très atypique qui m'a beaucoup plus.

Ensuite, nous sommes passés à la Laguna Colorada puis au site qui s'appel « El arbole de piedra » qui signifie l'arbre de pierre. Ce lieu, il y a des millions d'années, était un plateau. Et avec le temps, et un important travail du vent, il c'est petit à petit transformé en désert où seul quelques roches, telle que celle ressemblant à un arbre, sont encore là pour nous rappeler l'histoire.

Une pause déjeuner, nous permet d'observer quelques flamants roses au milieu de la « Laguna Flamengo ». Ce site est très prisé des flamants mais en ce moment ils sont très peu nombreux à cause du froid, mais sont quand même présents.

Plus loin, se sont des Vicougnas qui s'alimentent tranquillement au bord d'une autre lagune. Ce lama sauvage est protégé depuis environ 40 ans, il est devenu avec le temps peu farouche, mais reste très peureux à l'approche d'un véhicule ou d'une personne. Une autorisation est donnée aux différentes communautés pour les capturer une fois par ans pour prélever sa laine qui est d'une très bonne qualité.

En fin d'après midi, nous arrivons sur le Salaar d'Uyuni. Nous nous arrêtons dans un hôtel de sel pour passer la nuit. Les murs sont faits de blocs de sel, de même les tables ainsi que les bancs. Le sol est semblable à une plage de sable fin, mais en sel. L'ambiance est super sympa.

Le lendemain, nous partons tout droit dans le Salaar qui était autrefois une mer. On peu encore voir le niveau sur les flans de montagne avant qu'elle ne disparaisse. Cet endroit est magnifique, nous nous arrêtons au milieu de nulle part afin de pouvoir apprécier tranquillement le levé du soleil.

Ca y est, il montre le bout de son nez, il enflamme le Salaar en faisant ressortir ces petits monticules qui se forment à la jonction de chaque plaque d'environ 1m2 . C'est l'évaporation de l'eau qui se trouve sous environ 8 m de sel pure qui créé se phénomène naturel.



Le Salaar d'Uyuni qui mesure environ 200 km par 100 km, représente une quantité énorme de sel pure d'où est retiré du Lithium. Ce minerai est utilisé dans la fabrication de batterie, dans l'aérospatiale ainsi que dans la médecine. Le Salaar constituerait 75% des réserves mondiale.



Nous prenons le petit déjeuné au pied de l'île Incahuasi qui se trouve en plein milieu du Salaar, c'est un lieu où une population de cactus séjournent depuis quelques millénaire. Ces cactus ont pour certain plus de 2000 ans, car ils poussent d'environ 2 cm par an.



Je suis resté une heure à me promener sur cette île et de nombreuses fois je disais ouahhh, ouahhh !!! Tellement j'étais impressionné par la taille de ces plantes, mais aussi par le paysage que cela offrait. J'ai bien évidemment fait quelques prélèvement qui je l'espère arriverons à s'adapter au climat français.



Nous continuons la route jusqu'à Uyuni, mais sur le trajet lors d'une petite pause, je suis tombé nez à nez avec un dinosaure qui a voulu me dévorer. Heureusement que je cours vite car sinon je ne lui échappais pas.



Cette journée au milieu du Salaar d'Uyuni fut vraiment magique, le décor vraiment hors du commun et les cactus…

Nous arrivons à Uyuni qui abrite un cimetière de vieille locomotive à vapeur, ce qui est la seul chose à voir dans cette ville.



Je prends le bus à 19h pour me rendre à Potosi qui est à 7h de trajet.