mardi 13 juillet 2010

09 au 12 juillet - Sucre (BO)


Je suis à Sucre, capitale de la Bolivie et aussi, ville dite la plus belle du pays. Je visite la Maison de la Liberté, qui est un lieu où l’histoire de la Bolivie s’est décidée. De nombreux tableaux présentent les divers présidents de l’histoire, leurs habits, les épées et les médailles. La visite à été intéressante et le guide a bien insisté sur le fait que ça été et c’est toujours le lieu centrale où se prennent les décisions. Une partie de la maison accueillait une très belle exposition de sculptures.

Ensuite, je suis allé voir un site où des traces de dinosaures ont été découvertes lors d’un terrassement. Un parc a été aménagé où l’on peut voir les répliques de ces dinosaures, mais se qui est dommage c’est que les empreintes sont loin et il faut des jumelles pour les observer.

On m’a parlé que dans les alentours de Sucre il y a d’autres endroits plus sauvage où l’on peut voir d’autres traces. Donc, je me renseigne, mais les prix ne me conviennent pas et c’est alors que je trouve une annonce d’un québécois qui veut faire la même chose que moi et pas forcément avec une agence. Je le contacte et nous convenons un départ le lendemain matin pour 2 jours.

Comme convenu, je rejoins François le Québécois au point de départ des minibus. Nous en prenons un qui nous mène à l’endroit où des camions partent pour Chataquila, lieu du départ de notre randonnée.

Une fois sur place, nous empruntons le chemin des Incas pendant environ 3 heures. Ce trajet jusqu’à Chaunaca a été très agréable, le calme régnait dans ces montagnes vierge de population.

Arrivé à Chaunaca, qui est un village paumé, nous avons trouvé un véhicule pour effectué le chemin jusqu’à Potolo. Nous sommes montés à l’arrière du pick-up et avons profité d’un super paysage en compagnie de 2 habitants du secteur caractérisé par le fait de ne plus avoir beaucoup de dents et de consommé continuellement de la coca, mais aussi d’être très sympathique. C’est en fin d’après midi que nous sommes arrivés à Potolo, on pensait y trouvé rapidement un logement, mais se ne fut pas chose facile car le village était comme abandonné, tout était fermé. A priori, c’était normal, mais nous avons quand même réussi à trouver un très joli gîte. Ce fut le même problème pour trouvé un repas chaud, mais on a réussi.

Par contre, impossible de trouver un guide pour randonner le lendemain, car pour aller jusqu’à Maragua en passant par les dinosaures, cela est obligatoire si on ne veut pas se perdre. Ce n’est qu’au petit matin, au moment où nous partions seul que nous avons quand même trouvé un guide, certes pas très causant, mais qui connaissait la montagne.

Nous avons marché environ 5 heures pour nous rendre jusqu’aux traces de dinosaures. Ce site pendant la préhistoire était un lieu où il y avait des bous. Ces grosses bêtes ont donc marchées dedans et les empruntes se sont alors fossilisés. Par contre je ne sais pas si elles se sont fossilisées avant ou après les mouvements brutaux de l’écorce terrestre.

Se fut super sympa, j’ai même pu faire une sieste dans une empreinte de plusieurs millions d’années. Ensuite, nous avons continué notre ballade jusqu’au village de Maragua. Il y a 2 mots pour cette journée : dinosaures et strates. Cela était très impressionnant de voir toutes ces couches minéralogiques superposées. Des fois rouges, parfois jaune, puis vert ou bleu. Des zones avec un quartz quasi pur, et plein d’autres nuances qui ont rendu la randonnée très surprenante.


Après 9h de marche, nous sommes arrivés à Maragua qui comme les autres est un village fantôme. Ces alors qu’un taxi se montre, quelle joie de trouver un véhicule pour rentrer sur Sucre. Sauf que ce taxi est en panne et qu’il nous a fallu 1h30 pour trouver un tracteur qui a relancé la batterie. On a fait environs 200m et le conducteur c’est rendu compte qu’un pneu était complètement dégonflé. Il a fallu une heure pour trouver une pompe à vélo. Ensuite, le jeune conducteur, étant très mauvais pilote a prit un virage un peu trop à l’extérieur, et c’est un pneu qui a explosé. Heureusement qu’il y avait une roue de secours et qu’il a roulé moins vite par la suite. Nous sommes quand même arrivés à Sucre dans la soirée comme prévu.

Le lendemain, nous avons regardé et fêté comme il se doit la victoire de l’équipe d’Espagne et enfin pour mon dernier jour à Sucre, je suis monté à la Récoleta qui est un monastère, mais aussi un mirador sur la ville. Ce lieu où les Franciscains vivent toujours, abrite un cèdre millénaire, seul survivant des temps anciens. Le soir je prends mon bus pour Cochabamba.

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Salut frangin,

Merci pour la carte. Quel périple! ca à vraimant l'ère bien et ca donne envi.
Bonne continuation
A bientot
Nico

Anonyme a dit…

coucou
merci egalement pour ta carte qui est arrivé juska nous.
On a hate que tu vienne nous raconter tout ca et que tu vois BB Sid qui marche a 4 pattes c delire!

Profite et a bientot
Les Néo ariegeois