samedi 26 juin 2010

23 au 27 juin - Oruro (BO)


J’arrive à Oruro où je suis invité pour la fête de la Saint-Jean. Cette ville a eu son heure de gloire grâce aux minerais que contenaient ses montagnes. Monsieur Patino qui les exploitait a été soit disant l’homme le plus riche du monde en son époque. Aujourd’hui ce n’est plus le cas, les filons manquent et le coût d’exploitation est trop élevé.

Ximena, Rocio et Raoul, que j’ai rencontré à Tiahuanaco ont organisé une fête pour la San Juan. Depuis peu, cette fête est interdite pour une raison de pollution ambiante, ce n’est pas un tord quand on voit l’état des rues le lendemain de fête. Mais, enfin bon, cette restriction n’empêche en rien les gens de faire la fête une fois de plus.

La soirée c’est super bien passé, l’ambiance Bolivienne est décidément très bonne. Nous étions réuni autour d’un feu, assis à bavarder et boire un petit peu, puis cela c’est petit à petit transformé en piste de danse. Chaque famille ou groupe d’amis fait de même devant chez soi, se qui fait quand même quelques feux dans les rues. N’ayant pas beaucoup de bois dans le coin, c’est tous le mobilier, soit disant usagé, qui y passait.


Le lendemain, fut en partie consacré au repos. Dans ma chambre d’hôtel, il y a une odeur, comme on pourrait dire de : de manouche… J’en profite pour faire un grand lavage de mes vêtements, surtout de ma veste qui avait déjà connu quelques feux au Pérou et en Bolivie.

Après ces festivités je suis allé me baigner aux sources thermales d’Obrajes qui se situent à 30 minutes d’Oruro. Il y avait une grande piscine d’eau chaude, à l’odeur légèrement soufrée. Je crois qu’un Boliviens sur 20 sait nager, ce qui ma laissé pas mal de place pour faire mes longueurs. Ensuite, une pièce privée est disponible pendant 30 minutes, elle se remplit d’une eau plus chaude et plus soufré que la piscine, cela est vraiment agréable, mais ça a tendance à bien ramollir.

Ce jour, Ximena m’emmène visiter le musée de la mine. C’est part une grille, dans l’église, que nous pénétrons dans cette ancienne mine, aujourd’hui transformée en musée. De nombreux objets sont présentés, allant de l’équipement du mineur, au matériel d’extraction, divers minerais et ces grosses machines à écrire qui permettaient d’éditer les cartes d’identité du personnel.


Dans toutes les mines se trouvent El Tio, qui est en quelques sortes le démon du monde souterrain. Les mineurs, ainsi que leurs familles faisaient régulièrement des offrandes à celui-ci pour obtenir sa clémence. C’est à la Virgen de la Candela que les prières vont. D’ailleurs à Oruro se déroule au moi de Février le plus grand carnaval d’Amérique du Sud, où le bien (vierge de la lumière) et le mal (el Tio) s’affrontent jusqu’à la victoire du bien.

En sortant je fais quelques tours du méga toboggan en béton, je ne sais pas pourquoi il se trouve à cet endroit, mais je me suis bien amusé. Ensuite, on est allé manger une spécialité d’Oruro, un mélange de viande de lama, tomates, épices, poids, patates, persil et oignons, un régal !!!


Ce dimanche soir, je prends le train pour me rendre à Tupiza au sud de la Bolivie. Je dois arriver et repartir directement avec un groupe d’anglais pour faire le Salaar d’Uyuni ainsi que l’ascension du volcan Licancabur (5 960m). C’est une sortie de 5 jours, j’espère pouvoir avoir internet pour fêter l’anniversaire de mon grand-père François qui va avoir 80 ans ce mardi 29 juin.

mardi 22 juin 2010

19 au 22 juin - Tiahuanaco (BO)

Je reste une journée sur La Paz, je suis allé voir le musée d’art moderne, qui met en avant l’esprit et la culture Bolivienne. Entre peinture et sculptures dans une ancienne bâtisse coloniale, l’exposition est très intéressante.

Je voulais me rendre au musée d’archéologie, mais manque de bol, il est fermé pour quelques mois, ou peut être avec un peu de chance, pas plus d’un moi.

Ensuite, je me suis rendu à Tiahuanaco pour fêter la nouvelle année Aymara, c'est-à-dire le solstice d’hiver de l’hémisphère sud. Cette fête est l’une des plus réputée de Bolivie. Le président en personne s’y rend tous les ans, ainsi que beaucoup de Boliviens, de Péruviens et de gringos dont je fais parti. La civilisation Tiahuanacos daterait de 600 avant JC, elle a compté jusqu’à 20 000 habitants et est à l’origine de l’empire Incas. Cette ville ou bien centre cérémonielle se trouvait sur les rives du lac Titicaca jusqu’au jour ou celui-ci se retira de plusieurs dizaines de kilomètres. Peut-être est ce la raison du déclin de cette civilisation jusqu'à sa disparition.

Je suis arrivé la veille de la grande fête, histoire de repérer un peu les lieux et de me trouver un hôtel confortable. J’ai donc pu voir les rues se transformer petit à petit d’un village paisible en une sorte de grand festival.

Artisans, snacks et multiples marchands ambulants animaient les rues Sur la place centrale, une grosse scène où se produisaient divers groupes folklorique assurait une super ambiance.

J’ai passé toute la nuit jusqu’au levé du jour avec un groupe de Boliviens venant de La Paz, on c’est bien amusé et on a bien dansé.

A 5 du mat je me suis rendu sur le site archéologique afin d’assister au levé du soleil. Une foule immense était présente, l’hélicoptère du président est arrivé et nous avons attendus les premiers rayons du soleil. Ils sont arrivés très tard car le ciel était légèrement voilé, mais cela n’a pas gâché la fête. Ver 10h, avec des jeunes d’Oruro, je suis allé faire une offrande à la Pacha Mam pour la remercier de ce qu’elle nous offre tous les jours.

Cette fête a été très fatigante, mais très belle à vivre car l’ambiance a été très joyeuse et les Boliviens, une fois de plus, ont été super sympathique.

Je me rendrais de nouveau à Tiahuanaco à la fin du moi de juillet pour y rencontrer le directeur du site archéologique afin qu’il me permette de réaliser une étude photographique. Mais pour l’heure je me rends à Oruro où je suis invité pour la fête de la Saint-Jean.ll

jeudi 17 juin 2010

16 et 17 juin - Chulumani (BO)

Après 5h de bus sur des chemins poussiéreux à flan de montagne, j’arrive à Chulumani. Cette ville est située dans les Yungas, région à la frontière entre les plateaux arides et les plaines tropicales humides. Cette petite et tranquille ville est un lieu important pour les communautés agricoles de la région. Les sols fertiles produisent beaucoup de fruits comme les oranges et les bananes. Mais l’activité principale est la culture de la coca, surtout depuis que Evo Morales est au pouvoir, car il est issu du syndicat de la coca et la défend ardemment.

Je suis allé dans la communauté Apa-Apa à une demi-heure de Chulumani. C’est une ancienne hacienda transformée en réserve écologique. De nombreux oiseaux sont présents, mais restent très furtifs donc très difficiles à photographier. Sur le chemin j’ai croisé bon nombre de parcelles de coca que chaque famille exploite pour gagner sa vie, le séchage est collectif et se fait sur une grande surface, comme par exemple un terrain de foot.


L’humidité est présente, ainsi que les moustiques bien évidement. La forêt est chantante, des volées de perroquets passent bruyamment et nombreux sont les chants d’oiseaux provenant de je ne sais où.

Ce vendredi je me suis promené un peu dans les alentours après avoir petit déjeuné d’une bonne soupe de patte avec du mouton et des légumes, accompagné d’une banane cuite. Ce genre de petit dèj est typique et je m’en régale tous les matins.

Cet après midi je vais encourager l’équipe de France en espérant qu’elle réalise un joli score : 3 – 0 se serait parfait. Mais enfin bon, je n’y crois pas trop…

Demain, je me rend a La Paz d ou je prendrais un bus pour Tiahuanaco ou doit se derouler la fete du soleil pour le solstice d ete


mercredi 16 juin 2010

10 au 15 juin - La Paz - Huayna Potosi (BO)


Me voilà arrivé à La Paz, l’une des plus hautes villes du monde (3 660 m). Elle est impressionnante quand on la découvre, de pars son étendue mais aussi du fait qu’elle soit accrochée sur un flan de montagne. Les rues y sont forcément très pentues se qui entraîne une circulation très polluante. Au milieu de ces gaz d’échappement on trouve grand nombre de petits commerçants qui vendent matériel et nourriture, genre poulet fumé à l’échappement de bus, humm ! Autrement de grands marchés proposent toutes sortes de plats ainsi que diverses salténiasses qui sont une spécialité Bolivienne, c’est comme un chausson fourré de viandes et de légumes, c’est un régale…

Vous m’excuserez pour le manque de photos de La Paz, mais cette ville est très réputée pour ses pickpockets. Les deux premières personnes que j’y ais rencontré c’étaient fait voler leur sac ou leur appareil photo, alors vous comprendrez que je sois resté prudent.

Je suis allé voir le match de l’équipe de France contre l’Uruguay avec Stéphane qui était avec moi à l’Isla del Sol et avec Robin avec qui je vais tenter de gravir le Huayna Potosi. Je suppose que vous aussi vous avez vu le match, donc aucun commentaire, en espérant que contre le Mexique se sera mieux.

On m’a parlé d »une agence qui est très bien et qui fourni tout le matériel d’alpinisme pour un trek de 3 jours ayant pour objectif d’ascension du Hayna Potosi, une montagne proche de La Paz culminant à 6 088 m d’altitude.



Je pars donc en mini bus samedi matin après avoir pris tout le matériel (pantalon, chaussures, crampons, blouson, piolet, lampe frontal et sac de couchage, gants, cagoule). Font partis de l’expédition 2 Hollandais, 1 Suédois, 3 Français (Hélène, Guorka du pays Basque et Robin), ainsi que trois guides.


Nous arrivons au premier gîte en minibus, une cuisinière nous y accueille avec un bon déjeuné. L’après midi nous marchons une heure jusqu’au pied du glacier, je vais apprendre à me servir de tous ce matériel nécessaire à l’ascension d’un glacier. Je me sens très en confiance et je m’amuse comme un petit fou ou presque car il faut quand même être très prudent, les chutes peuvent être lourdes pour moi et les autres car nous sommes encordé par trois.



Le lendemain, après le déjeuné nous partons pour le second refuge qui se trouve à environs 3 heures de marches. Rien que ça se n’est pas facile car il faut porter tout son matériel, se qui pèse environ 25 kilos. Bref, une fois arrivé je suis bien content, il est 16h.



A 17h nous faisons un dîné léger car à 1h du mat on se réveille pour partir à 2h. Quand je dis on se réveil c’est pas complètement vrai car à 5 300m d’altitude il n’est pas facile de dormir. Je pense avoir dormi 2 ou 3 heures. Je n’attendais qu’une chose, c’est que le réveil sonne.
Sur 7, déjà 2 personnes ont abandonnés à cause des problèmes dues à l’altitude. Il est 2 heures du mat, je suis encordé avec le guide Macario et avec Robin. Nous commençons l’ascension qui devrait durer si tous se passe bien environ 5 heures. C’est très marrant de voir des dizaines de points lumineux, bien en ligne, se dirigeant vers un même objectif, le sommet.



Au bout d’une heure déjà je me dis que c’est vraiment galère mais aussi que je n’ai pas l’habitude d’abandonner face à l’effort. Alors je continus encore et encore. De courtes pauses sont les biens venues. Les pas sont très court, il doit faire environ - 10°, les bottes sont entrain de me faire des ampoules, c’est vraiment dure. Mais au bout de 3h je ne pense plus à ça, je ne pense qu’au sommet.
Nous avons un bon rythme, seul un groupe est devant nous, tandis que derrière seulement quelques lumières percent la nuit. Et on continu dans le silence avec comme seul musique celle de nos pas et du vent glaciale. La marche se fait sur des pentes très fortes, ça c’est le plus facile. Mais quand il faut escalader avec le piolet, cumulé avec la fatigue, là ça devient très dur.



Il est 6h30 et enfin j’arrive au sommet. Les premières lueurs du jour apparaissent, qu’elle soulagement et qu’elle joie d’être au sommet d’une montagne d’où on peut voir le lac Titicaca, la forêt Amazonienne et La Paz. Nous restons environs une demie heure, le temps que le soleil nous réchauffe un petit peu, car juste le temps d’enlever les gants pour prendre une photo et mes doigts étaient gelés ou du moins très douloureux à cause du froid.



C’est un moment inoubliable, ce levé de soleil à 6 088 m, la dureté de l’ascension valait vraiment le cout. Le Huayna Potosi est réputé comme étant l’un des plus faciles sommets à 6 000 m. Je me dis que les autres doivent être vraiment difficile car déjà celui-là, je pense que pas plus de 20% des gens au départ sont arrivés au bout.

Bon, être arrivé au sommet c’est une chose, mais maintenant, il faut redescendre au second gîte, se qui nous prend environ une heure et demie. Le paysage est splendide, la lumière du soleil enflamme la montagne ainsi que nos visages. Ce n’est que du bonheur malgré la fatigue et les ampoules.
Nous rejoignons le gîte où nous buvons un maté de coca bien chaud, ah oui petite galère supplémentaire lors de l’ascension, c’est le manque d’hydratation car l’eau que j’avais emmené avait forcément gelée au bout de 2h. Je suis arrivé au gîte complètement sec, tout comme mon camarade de cordé Robin. Donc c’est vous dire la joie d’une boisson chaude.


Une heure plus tard le temps de faire les sacs et nous sommes repartis en direction du premier gîte où nous sommes arrivé 1 heure et demi plus tard. Cette dernière descente a été très difficile à cause de la fatigue et du poids du sac à dos. Tout comme Robin qui sommes les 2 seuls du groupe à être monté, notre équilibre n’est pas tout a fais au top. Le déjeuné au gîte est un réconfort bien appréciable.



Un minibus vient nous récupérer et nous emmène à La Paz. Je rentre à l’hôtel vers 17h, et me couche vers 19h pour un sommeil profond d’où j’émerge vers 10h. Je prends mon guide de voyage et décide de partir à Chulumani dans les Yungas qui est à 5 de route.

jeudi 10 juin 2010

07 au 09 juin – Copacabana – Ile du Soleil (BO)


En avant pour la Bolivie et son magnifique lac Titicaca situé à 3820m d'altitude.

Le trajet de Cuzco c'est bien passé malgré un froid de canard dans le bus, mais l'arrivée sur les rives du lac Titicaca côté Pérou c'est fait sous les premiers rayons de soleil. Cela a été un très beau spectacle.

Le passage de la frontière c'est passé normalement, c'est-à-dire présentation des papiers, quelques questions et tampon sur le passeport. Encore une demi heure de minibus et me voilà à Copacabana.

Les Boliviens se montrent très rapidement très sympathique, très souriant. Avec Stéphane, un français avec qui j'ai pris le bus, nous allons manger une truite au marché centrale. C'est la spécialité locale et nous nous en régalons. Le lac est remplit de truites soit sauvage soit élevées dans une des multiples fermes piscicole.

En fin de journée nous grimpons jusqu'à l'Horca del Incas afin d'observer le coucher de soleil. Ce site est impressionnant de pars sa construction. C'est un ensemble de pierres ou plutôt de roches qui ont été taillées à même la colline, afin de constituer un observatoire du soleil.

Pour le solstice d'été, le 21 juin les gens du village attendent le levé du jour et vérifient le bon alignement du soleil avec la porte du soleil et un trou dans la roche. Si cet alignement n'est pas parfais, alors il se dit que la saison agricole ne sera pas bonne. Ce site a environ 3700 ans et la tradition est toujours respecté. Nous avons eu de la chance de tomber sur un jeune guide qui nous a expliqué et montré tous cela, sans quoi il est très difficile de remarquer ce lien et cette logique entre les différents éléments.

Le soir, nous sommes attirés par de la musique. Une fois sur le lieu de la fête nous demandons se qu'il se passe. Il se trouve qu'une année au part avant une personne est décédée, et cette fête marque la fin du deuil. Nous sommes invités à participer, se que nous acceptons volontiers. Ils ont une drôle de façon de faire la fête, cela se résume à danser un peu et boire énormément. C'est assez impressionnant et inétendue de voir, pères de famille, mères en habit traditionnel, au milieu des enfants, complètement ivres, ne tenant plus debout entrainant quelques galipettes incontrôlées. Dommage que je n'ai pas pris de photos, c'était vraiment comique.

Le lendemain, nous sommes partis pour l'Isla del Sol. Des bateaux font le trajet, mais nous avons décidé de suivre un autre itinéraire. En passant par une grotte dite ressemblant beaucoup à celle de Lourdes, nous rejoignons après 4 heures de marches, le village de Yampupata. C'est le lieu le plus proche pour rejoindre l'île. C'est à bord d'une barque que nous avons fait la traversée. Cet homme de 76 ans a bel et bien pagayé trois quart d'heure pour nous amener sur l'autre rive, sachant qu'après il lui restait le retour à faire.

Cette île est très belle, une certaine tranquillité y règne. On peut profiter d'une belle vue sur les eaux claires du lac. D'après la légende se serait ici que serait né le soleil. Grand nombre de personnes venaient sur cette île en pèlerinage, cela c'est à présent terminé.

Nous sommes allés au nord où se trouvent le Temple du Soleil et le Rocher du Puma. Le chemin nous donne vraiment l'impression s'être au milieu de l'océan. J'ai retrouvé certains paysages semblables à ceux du Sud de la France, ainsi qu'une légère brise rendant la chaleur du soleil un peu plus douce.

Nous assistons au couché de soleil qui fut voilé par quelques nuages à l'horizon, puis nous sommes allé au village de Cha'llapampa pour y trouver un petit hôtel sur le bord de la plage. La musique de petites vagues sur le sable m'ont bercé pour une douce nuit.

Départ vers 7h30 pour se rendre au petit port de Yumani vers 10h00 où nous prenons un petit bateau qui après 1h30 de traversée nous dépose sur la plage de Copacabana. Nous décidons de continuer l'aventure ensemble. Nous prenons le bus à 13h30 en direction de la plus grande ville de Bolivie : La Paz.




samedi 5 juin 2010

1 au 4 juin – Inka Jungle Trek - Machupicchu (PE)


Il est 7h du mat, un minibus vient me récupérer à la place de Armas, à son bord il y a déjà une dizaine de personnes, se seront mes compagnons pendant 4 jours. Il y a le guide, des Anglais, des Américains, jusque là pour la langue c'est moyen. Heuresement le Québecois et le Belge sont là pour parler un peu Français. Je dis un peu car le guide expliquait tout en Anglais, c'était un peu chiant mais ça ma permis de le retravailler.

Donc le premier jour, nous avons fait à peu prêt 3h de route jusqu'à un col de 4400 m. De là, nous avons mis nos gants, enfillé le casque et chevauché les vélos. Et c'est parti pour environ 3h de descente tantôt sur l'asphalte, tantôt sur la route de terre. Régulièrement un ruisseaux coupait la voie, cela à été suffisant pour nous mouiller correctement.

C'était assez sympa de rester en roue libre tout se temps, ou plutôt quasi tout se temps, car malgrès la descente l'état des vélos empéchait de prendre beaucoup de vitesse. Peut-être cela était-il voulu pour limitter les accidents, d'autant plus que parfois tu croise de gros camions. Bref la descente c'est bien passée. Ensuite nous avons repris le minibus pour aller jusqu'à Santa Maria, où nous avons passé la nuit.

Le deuxième jour, départ vers 7h30 pour une journée de 8h de marche. Toute la matinée nous empruntons le chemin des Incas. Il est collé sur le flanc de la montagne, c'est impressionnant de voir le travail qui a été réalisé, puis détruit par les Incas eux-mêmes à l'arrivé des Espagnols.

Nous sommes arrivés pour déjeuner dans une petite auberge au milieu de bananiers, d'arbre à avocat, citron, papaye, fruit de la passion, etc… Cette zone humide est très riche en flore et en faune, cela me change complètement de ce que j'ai pu voir jusque là au Pérou. Evidement les moustiques sont eux aussi de la partie.

Ensuite, nous montons jusqu'à une route en terre sur laquelle nous marchons quelques 4h. Il n'y avait rien de bien intéressant, c'est plat, les véhicules vous empoussière régulièrement, bref plus galère que agréable. J'ai oublié aussi, le changement avec les autres endroits, c'est que le soleil est plombant, il fait super chaud. Enfin, l'arrivée à Santa Teresa où nous sortons en discothèque comme si nous étions déjà pas assez fatigués.

Le troisième jour, c'était un peu un rimèque de la veille avec un peu de forêt, de route et aussi une partie du trajet se fait en longeant la voie de chemin de fer. Après 6h de marche, nous voilà arrivé à Aguas Caliente, ville se trouvant au pied du Machupicchu. C'est le point de départ de toutes les personnes voulant visiter le site. La ville ressemble un peu au station de montagne en pleine saison, c'est blindé de touristes et de restaurants, surtout de pizzéria. C'est pas très joli à voir!

Enfin, le jour de la visite du Machupicchu. Avec le groupe nous nous accordons pour partir de l'hôtel à 4h du matin pour arriver vers 5h à l'entrée du site. Il faut savoir que la montagne qui domine le site (WaynaPichu) est accèssible dans la limitte de 400 personnes par jours, pour des raisons de préservation. C'est pourquoi arriver tôt est très important, d'autant plus que voir le site sans personnes dedans n'est offert qu'aux premiers.

J'avais tellemnt entendu parler de ce site que forcément quand je l'ai découvert, une certaine émotion m'a envahie. Dire que le Machupicchu fait parti des 7 merveilles du monde et qu'il n'a été découvert qu'en 1911, cela est impressionnant qu'un tel lieu soit resté inconnut tant de siècles. Seul quelques villageois connaissait son existence, c'est sûrement se qui à évité à ce site de servir de carrières de pierre pour des constructions plus rescente.

Nous commençons le visite à la maison du gardien qui est le mirador du site. De là, paisiblement nous attendons l'arrivé du soleil. Beau moment de sérénité que de voir ce lieu s'illuminer des premiers rayons de lumières.

Ensuite nous effectuons une visite de 2h avec le guide qui nous explique les divers lieux important telles que la porte d'accès de la ville,

Les zones agricoles en escalier permettent la culture de céréales et de plantes médicinales, mais aussi l'élevage,

Le secteur des temples où avait lieu les sacrifices et diverses cérémonies pour les dieux et la Pacha Mama,

L'observatoire astronomique et encore plein d'autres lieux. Le Machpicchu était considéré comme un endroit où on venait pour devenir ingénieur en quelques sortes, c'est-à-dire qu'on y prodiguait un enseigenment très complet allant de l'agriculture à l'astronomie en passant par l'architecture. Ce savoir qu'avait les Incas aurait pour origine la civilisation Tiwanaku au bord du lac Titicaca, lieu où je vais me rendre prochainemnt.

En plus du site en lui-même, j'ai donc fait la Waynapicchu, cette montagne que l'on voit sur quasiment toutes les photos. C'est vrai que le point de vue est magnifique,

Ensuite j'ai continué mon chemin jusqu'aux grandes cavernes où se trouve le temple de la lune. Le chemin est assez difficile et il y a 2 échelles d'une dizaine de mètres à franchir, je peus vous dire qu'il faut bien regarder où l'on m'est ses pieds.

Je suis allé au pont Incas pour voir ce qu'ils appellent un pont Incas, et en effet il sert bien à passer d'un point à un autre. Puis j'ai encore marché jusqu'à la porte du soleil d'où le point de vue est sympa.

Le site est très bien entretenu par des lamas qui tranquilement broute la moindre herbe plus haute que l'autres. Je croyais que ça crachait c'est bêtes là, mais celle-ci doivent tellement être habituées aux gens qu'elles restent imperturbable.

J'ai profité un maximum du site, j'ai donc marché de 4h du matin jusqu'à 16h et quand je dis marché il faut bien comprendre qu'il y avait beaucoup, je dirais même énormément de marches, de grands grand escaliers...

Ce fut une superbe journée ensoleillée, certe fatiguante, mais que je garderais en mémoire pour très longtemps. Ah oui, ce n'est pas fini, ensuite il faut retourner à Cuzco, et c'est un peu galère, mais on y arrie doucement. Je suis bien content d'arrivé à mon hôtel à 2h du mat et bien heureux que tout se soit passé comme prévu.


Je prend le bus dimanche soir pour Copacabana en Bolivie.