J’arrive à Oruro où je suis invité pour la fête de la Saint-Jean. Cette ville a eu son heure de gloire grâce aux minerais que contenaient ses montagnes. Monsieur Patino qui les exploitait a été soit disant l’homme le plus riche du monde en son époque. Aujourd’hui ce n’est plus le cas, les filons manquent et le coût d’exploitation est trop élevé.
Ximena, Rocio et Raoul, que j’ai rencontré à Tiahuanaco ont organisé une fête pour la San Juan. Depuis peu, cette fête est interdite pour une raison de pollution ambiante, ce n’est pas un tord quand on voit l’état des rues le lendemain de fête. Mais, enfin bon, cette restriction n’empêche en rien les gens de faire la fête une fois de plus.
La soirée c’est super bien passé, l’ambiance Bolivienne est décidément très bonne. Nous étions réuni autour d’un feu, assis à bavarder et boire un petit peu, puis cela c’est petit à petit transformé en piste de danse. Chaque famille ou groupe d’amis fait de même devant chez soi, se qui fait quand même quelques feux dans les rues. N’ayant pas beaucoup de bois dans le coin, c’est tous le mobilier, soit disant usagé, qui y passait.
Le lendemain, fut en partie consacré au repos. Dans ma chambre d’hôtel, il y a une odeur, comme on pourrait dire de : de manouche… J’en profite pour faire un grand lavage de mes vêtements, surtout de ma veste qui avait déjà connu quelques feux au Pérou et en Bolivie.
Après ces festivités je suis allé me baigner aux sources thermales d’Obrajes qui se situent à 30 minutes d’Oruro. Il y avait une grande piscine d’eau chaude, à l’odeur légèrement soufrée. Je crois qu’un Boliviens sur 20 sait nager, ce qui ma laissé pas mal de place pour faire mes longueurs. Ensuite, une pièce privée est disponible pendant 30 minutes, elle se remplit d’une eau plus chaude et plus soufré que la piscine, cela est vraiment agréable, mais ça a tendance à bien ramollir.
Ce jour, Ximena m’emmène visiter le musée de la mine. C’est part une grille, dans l’église, que nous pénétrons dans cette ancienne mine, aujourd’hui transformée en musée. De nombreux objets sont présentés, allant de l’équipement du mineur, au matériel d’extraction, divers minerais et ces grosses machines à écrire qui permettaient d’éditer les cartes d’identité du personnel.
Dans toutes les mines se trouvent El Tio, qui est en quelques sortes le démon du monde souterrain. Les mineurs, ainsi que leurs familles faisaient régulièrement des offrandes à celui-ci pour obtenir sa clémence. C’est à la Virgen de la Candela que les prières vont. D’ailleurs à Oruro se déroule au moi de Février le plus grand carnaval d’Amérique du Sud, où le bien (vierge de la lumière) et le mal (el Tio) s’affrontent jusqu’à la victoire du bien.
En sortant je fais quelques tours du méga toboggan en béton, je ne sais pas pourquoi il se trouve à cet endroit, mais je me suis bien amusé. Ensuite, on est allé manger une spécialité d’Oruro, un mélange de viande de lama, tomates, épices, poids, patates, persil et oignons, un régal !!!
Ce dimanche soir, je prends le train pour me rendre à Tupiza au sud de la Bolivie. Je dois arriver et repartir directement avec un groupe d’anglais pour faire le Salaar d’Uyuni ainsi que l’ascension du volcan Licancabur (5 960m). C’est une sortie de 5 jours, j’espère pouvoir avoir internet pour fêter l’anniversaire de mon grand-père François qui va avoir 80 ans ce mardi 29 juin.
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