vendredi 12 décembre 2008

Les chutes du Carbet






Après la Soufrière, les chutes du Carbet font parties des sites les plus connut en Guadeloupe. Se serait la première chose que Christophe Colomb aurait vue en débarquant.
Aujourd’hui le site est aménagé pour permettre à un maximum de gens d’accéder à la première chute. Jusque là c’est facile, cela ne dure que 15 min.

Par contre le chemin menant à la deuxième chute est beaucoup plus difficile. Pendant deux heures il faut monter par un chemin zigzagant dans la forêt. C’est alors que s’offre les 110 mètres de la seconde chute du Carbet.
L’océan en horizon, nous mangeons nos sandwichs et repartons au point de départ.





Ceux qui aperçoivent la lumière avant les autres sont condamnés à la poursuivre en dépit des autres.
Christophe Colomb


La censure épargne les corbeaux et s’acharne sur les colombes.
Juvénal, extrait de Satires

jeudi 11 décembre 2008

La Soufrière





Le vendredi soir nous allons à Saint-Claude chez la famille Loustalot qui a la gentillesse de nous accueillir pour le week-end. Et comment mieux commencer notre soirée qu’avec un ti punch maison, et pour continuer le plat désiré depuis quelques temps, la bien française raclette. Après une nuit franchement tranquille, bercé par le chant de la faune tropicale, le réveille est matinale. Direction le volcan de la Soufrière pour une randonnée de quelques heures. L’ascension n’est pas franchement difficile ce qui permet d’observer librement et tranquillement ce lieu insolite.

Arrivé au sommet dans ce paysage lunaire, c'est-à-dire à 1467m, on ne peu pas dire que l’horizon soit superbe car cet endroit est le lieu privilégié d’une population importante de nuages. Par contre, à proximité se trouvent les fumerolles. Elles offrent un spectacle insolite de part l’odeur qui s’en échappe, mais aussi par le bruit ou plutôt le chant de la montagne. On se croirait vulcanologue amateur en terre inconnue. A noter que pour la première foi depuis trois mois il est nécessaire de se couvrir d’un pull, mais enfin bon cela ne dure que peu de temps.
De retour au parking, les maillots de bain enfilés nous plongeons dans les eaux chaudes et soufrées des bains jaunes. Belle récompense pour les randonneurs que nous sommes.

Les efforts terminés nous regagnons Saint-Claude. Isabelle a préparé un gratin de Giraumon accompagné d’espadon, en dessert tarte à la banane, ce qui vous vous doutez a plu à tout le monde.
Nous passons la soirée sur la ville de Basse-Terre où un concert créole est organisé. Au début des livrets nous ont été distribués, et là, forcément on n’a compris se qui nous attendait. Porté par l’ambiance nous voilà entrain de chanter à l’unisson les cantiques de noël.

Après cette bonne journée et la soirée passée au rythme créole, le repos est mérité.

Merci à Arno, Gabriel, Marion, Isabelle et Gérard de nous avoir si bien accueilli.




mardi 9 décembre 2008

Distillerie Montebello





Après la distillerie Damoiseau de Grande-Terre, passons à celle de Montebello de Basse-Terre. La rhumerie est en pleine activité. La canne à sucre est broyée, sont jus récupéré puis distillé. C’est un peu résumé mais c’est ainsi que le rhum est fabriqué. Dégustation oblige, nous nous concentrons sur les rhums vieux. Alors ? Montebello ou Damoiseau ? Soyons chauvin et disons que le Damoiseau est meilleur, ou peut-être pas, disons qu’ils sont légèrement différents.

Saut de la Lézarde



La Guadeloupe dévoile toujours de nouveaux sites tel que celui-là. Encaissé dans la montagne se trouve ce bassin naturel surplombé d’une cascade d’environ 10m. L’eau n’y est pas des plus chaude, enfin tout est relatif. La baignade dans cette eau transparente reste agréable.



La cascade prend sa source à la rivière de la Lézarde qui doit son nom, non pas à la présence excessive des reptiles du même nom, mais à ses couloirs sinueux évoquant la manière dont se déplace le lézard.

"Gai lézard, bois ton soleil ! L’heure ne passe que trop vite, et demain il pleuvra peut-être" Frédéric Mistral

lundi 8 décembre 2008

La trace de la rivière Quiock


Le départ se fait au niveau du parking du bras David. Le chemin emprunté descend pendant plusieurs centaines de mètres jusqu’au lit de la rivière Quiock.

A partir de là, c’est un enchaînement de sentiers en parties boisées et pas moins de 16 fois il faut traversées la rivière. Il n’y a pas de ponts ou de passerelles, alors il faut sauter de cailloux en cailloux jusqu’à l’autre rive. Le travail d’équilibre et d’observation est mis à rude épreuve, mais Vovo et moi en sortons honorablement après 3 heures d’exercice.
Si tu étais la mer - Moi je serais rivière - Et mes jours coulerais vers toi - Si tu étais pays - Mes bras seraient frontières - ... - Mais tu es plus encore... - Tu es, tu es - Et tu remplis mes jours - Tu es de vie - Tu es d'amour - Tu es.

Citation de Salvador Adamo

mercredi 3 décembre 2008

Distillerie Damoiseau


Comment aller en Guadeloupe sans y visiter au moins une fabrique de rhum. Au milieu des champs de canne, cette ancienne distillerie produit l’un des rhums les plus réputés de Guadeloupe. Ce jour l’usine ne fabrique pas, il y a seulement de l’embouteillage. La visite est libre et assez rapide, par contre la dégustation mérite de s’y attarder un peu plus.

Après cet apéritif, direction un lolo pour y manger les fameuses Dombrés aux queues de porc.


Tous les chemins mènent au rhum. Anonyme

La vérité sort de la couche des enfants. Anonyme

La tolérance est une vertu qui rend la paix possible - Kofin Anan

Le saut des Trois Cornes








Sur Basse-Terre l’eau est omniprésente. Ce jour la balade nous amène jusqu’à une petite chute. L’eau étant calme et clair, des poissons se montrent par dizaines. Ce genre de circuit est un enchevêtrement spectaculaire de racines, de lianes et arbres ce qui est à la fois dur pour les jambes mais aussi pour les chaussures qui se retrouvent
entièrement recouvertes de boue.

Le monde politique, à l' instar de la forêt tropicale, se nourrit de ses propres déchets.
Paul Carvel Extrait de Mots de Tête

mardi 2 décembre 2008

La trace du Bassin Bleu














Cet une randonnée aquatique qui nous attend. Le départ est assez tranquille à travers la forêt jusqu’aux carbets. Ensuite, ça commence à se corser. Nous progressons dans le lit de la rivière, et observons une multitude de sources et de cascades. Les sacs à dos sur la tête, l’ascension devient de la natation. C’est une très agréable rando en immersion au cœur d’eaux vives.


La part du colibri

Voici en préambule la belle histoire du courageux colibri :





Un jour, dit la légende, il y eu un immense incendie de forêt. Tous les animaux terrifiés et
atterrés observaient, impuissants, le désastre.
Seul le petit colibri s’active, allant chercher
quelques gouttes d’eau dans son bec pour lesjeter sur le feu. Au bout d’un moment, le tatou,
agacé par ses agissements dérisoires, lui dit :” Colibri ! Tu n’es pas fou ? Tu crois que c’est avec
ces gouttes d’eau que tu vas éteindre le feu ? ““Je sais, répond le colibri, mais je fais ma part.”
Légende amérindienne D’après Pierre Rabhi

mercredi 26 novembre 2008

Saint-François
















Quand on est en Guadeloupe, il faut manger de la langouste. Pour ce faire nous allons dans un restaurant à Saint-François, nommé « Les pieds dans l’eau ». Le cadre du resto est paradisiaque, nous n’avons pas les pieds dans l’eau, mais nous n’en sommes pas loin. Il fait beau, une petite brise nous rafraîchit, nous prenons le petit punch traditionnel. Nous sommes à présent fin près pour la grosse crevette. Elle est excellente. La sauce chien qui l’accompagne est elle aussi des plus surprenante.

Voici la 106 4x4 que Vovo et moi avons acheté. Grand luxe, toutes options, l’une des plus belle voiture de Guadeloupe.

Quelques citations de Gandhi :

Vivre tous simplement pour que tous puissent simplement vivre.
Il faut apprendre à rester serein au milieu de l’activité et à être vibrant de vie au repos.
Vis comme si tu devais mourir demain. Apprends comme si tu devais vivre toujours.
A l’instant où l’esclave décide qu’il ne sera plus esclave, ses chaînes tombent.

La Désirade















Nous prenons le bateau à Saint-François direction la Désirade. Cette île est sortie de l’océan avant la Guadeloupe, en résulte une quantité importante d’espèces endémiques telles que le cactus tête à l’Anglais, les cabris aux allures de petits chiens et aussi ces iguanes. C’est en traversant l’île d’une extrémité à l’autre que s’offre à nos yeux toutes cette faune et cette flore. Le rafraîchissement d’une petite pluie est la bienvenue lors de ces 4 heures de marche. Nous devions passer la nuit sur la plage, mais c’était sans connaître le climat spécial de ce lieu ; assez frais. Tardivement nous nous rabattons sur un gîte. Les propriétaires ont la gentillesse de venir nous chercher à quelques kilomètres de l’habitation. L’endroit est agréable, la nuit excellente.
Le lendemain nous empruntons le sentier de découverte qui se révèle être d’un certain niveau. Une grande montée, de grandes descentes, une longue partie de progression entre et sur rochers, puis enfin une grande montée s’achevant par une grande descente. On peut dire qu’après ces deux jours, un repos sur la plage est des plus mérité.
Cet avec le sentiment de quitter une île formidable, que nous voyons la Désirade s’éloigner.




La Compagnie Créole, extrait « La Désirade »

Elle part, elle part demain la désiradeElle part et nul ne sait quand elle revientLe vent du sud l'emmènera très loinEt l'étoile du berger guidera son cheminElle part quai vingt et un, la désiradeElle part toutes voiles dehors au petit matinLes oiseaux à tribord salueront les marinsEt les filles du port cacheront leur chagrin

mercredi 19 novembre 2008

Les Saintes













Qu’est-ce que les Saintes :
Le relief escarpé et la pluviométrie peu avantageuse n'ayant pas permis l'établissement de cultures agricoles, peu d'esclaves ont été amenés sur ces îles. Le peuplement est donc historiquement constitué de bretons, de normands et de poitevins qui se sont installés pour pratiquer la pêche. Cette particularité explique le type spécifique des saintois et des saintoises, en général métissés aux yeux clairs, très accueillants et d'une beauté rare.

Il faut trois quarts d’heure pour aller à l’embarcadère des trois rivières, donc départ matinal pour une belle journée. Le trajet en bateau dure 20 minutes, les lunettes de soleil sont appropriées en pleine mer face à tant de lumière. L’arrivée est superbe, c’est tout de même la troisième plus belle baie du monde.
Comme il est coutume, nous louons des scooters, ce qui nous a permis de visiter toute l’île en limitant nos efforts. Ma foi très pratique.
Le programme est assez simple. Nous allons sur toutes les plages afin d’y pratiquer la plongée avec tuba, c’est toutes la faune et la flore sous marine qui s’offre à nos yeux. De plus l’eau est à une température largement supportable.
Une bonne fricassée de chatrou et nous repartons. Après une belle montée, nous arrivons au fort pour y observer des iguanes et les habituels cabris.
La journée se finit, il est l’heure pour nous de quitter ce petit coin de paradis et de laissé à d’autres les surprises de ce lieu.