C’est déjà l’après-midi, nous sommes à Blanes en Espagne.
C’est ici que nous allons nous mouiller pour la nuit. Cette pause nous est
imposée par le vent qui est tombé et pour effectuer la réparation de la
trinquette qui a été endommagée durant la nuit. Cette petite voile avant est
utilisée à la place du génois lors de vent fort.
Nadia et Bernard passent leur après-midi à la couture du
rafistolage de la chute de voile. Tandis qu’avec José nous allons
tranquillement au marché faire les emplettes d’olives. Quand je dis
tranquillement ce n’est pas tout à fait vrai car avant de poser le pied à terre
il a fallu gonfler l’annexe (petit bateau pneumatique) et ramer jusqu’à la
plage, tout cela sans effort Mais là les choses se compliquent quand il faut
sortir de l’annexe avec les vagues qui arrivent. Et ce qui devait arriver,
arriva, une vague nous a déstabilisée et nous a pas mal mouillés. Nous
avons bien rigolé de notre situation.
La météo nous annonce le retour du vent pour la nuit, nous
partons donc vers minuit. Notre organisation de navigation nocturne est simple.
Les 3 équipiers prenons des quarts de
2h30 toute les 5 heures (exemple : de 21h30 à 00h00 puis de 05h00 à
07h30). C’est quarts sont soit très cool soit très speed en raison de la grande
fréquentation par des féries, chalut et autres immenses bateaux. C’est avec les
jumelles et l’AIS que les contrôles de trajectoires s’effectuent, afin de ne pas se trouver sur
les trajectoires de collision.
Histoire
d’être tranquille, une fois le pilote automatique enclenché, la nuit est
propice. Un ciel largement étoilé soffre à moi, la ceinture d’Orion est une
compagnie mobile de chaque soirée. Parfois la musique dans les oreilles ou
simplement la douceur du vent dans les voiles agrémentent cette tache.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire