Nous approchons de Gibraltar, la
circulation est de plus en plus chargée. Nous slalomons entre les cargos, en
permanence il faut être attentif, la tache de nuit est très compliquer. Les
notions de distances sont perturber, il faut donc se fier l’AIS qui permet
d’obtenir les données de navigation telles que le nom, la vitesse, le cap et la
distance nous séparant.
En journée nous mettons à l’eau
les lignes car nous avons bien l’intention de pécher les meilleurs poissons de Méditerranée.
Le technique c’est donc une grosse canne à 100 avec au bout un gros Rapala
(poisson plastique) d’environ 15cm. Et à 50m de l’autre côté une mitraillette
(ligne composée de plusieurs hameçons montés de truc brillant, celle-ci se termine
avec un petit Rapala. Le fonctionnement de cette assemblage est donc de
respecter la chaîne alimentaire, le petit chassé par le moyen qui lui même est
chassé par plus gros et enfin celui qui doit sauter dans notre assiette.
Bredouille, nous remontons les
cannes et nous nous préparons à l’arrivée sur Ceuta qui est la dernière étape
en Méditerranée. Cette soirée est des plus agitée, il faut éviter les hauts
fonds, éviter les cargos au mouillage et trouver l’entrée du port. On pourrait
croire que cela est simple mais ce ne l’est pas du tout. Dans un détroit la mer
est agité, le vent irrégulier et c’est là quand on ne s’y attend pas qu’une
déferlante vient se briser contre le bateau et son équipage. C’est mouillé que
nous finirons cette journée. Nous accostons à la marina de Ceuta et pouvons
alors nous détendre.
Ceuta bien que sur le continent
Africain est une enclave espagnol très stratégique. La population y est un
mélange Espagnol et Marocains, les 2 communautés ont l’air de vivre en
harmonie. La tendance majoritaire est quand même chrétienne car je n’ai pas
crut voir de mosquées et beaucoup d’église. En journée nous prenons le temps de
nous balader, de prendre une bonne et vraie douche et de faire la lessive. Le
tumulte de la ville me surprend, ce n’est pas qu’il soit important, mais plutôt
que je me suis bien habituer au calme de la navigation.
Le temps est arrivé après une
dizaine de jours, de me séparer de mes cheveux. Nadia prend ces ciseaux et
s’attaque à la tignasse. Une bonne heure plus tard me voilà éclaircit et en
mode « je n’ai plus de cheveux en permanence dans le visage ».
Le soir, c’est grande fête et
parade des rois mages. En Espagne ce n’est pas à Noël qu’il y a les cadeaux
mais à l’épiphanie. Donc sur la grande avenue une foule compacte se masse. Les
rois mages défilent en musique sur des chars colorés, de nombreux bonbons sont jeter, les gens sont
à la limite de se rouler par terre pour en avoir. C’est un peu comme le
souvenir que j’ai quand la caravane du tour de France passe.
Plus tard nous allons visiter les
douves de cette citée forte et finissons la soirée dans une bodega où nous
profitons d’un bon rouge et d’olives. Le départ est prévu le lendemain midi.
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