mardi 15 janvier 2013

04 01 2013 - Arrivée à Ceuta



Nous approchons de Gibraltar, la circulation est de plus en plus chargée. Nous slalomons entre les cargos, en permanence il faut être attentif, la tache de nuit est très compliquer. Les notions de distances sont perturber, il faut donc se fier l’AIS qui permet d’obtenir les données de navigation telles que le nom, la vitesse, le cap et la distance nous séparant.


En journée nous mettons à l’eau les lignes car nous avons bien l’intention de pécher les meilleurs poissons de Méditerranée. Le technique c’est donc une grosse canne à 100 avec au bout un gros Rapala (poisson plastique) d’environ 15cm. Et à 50m de l’autre côté une mitraillette (ligne composée de plusieurs hameçons montés de truc brillant, celle-ci se termine avec un petit Rapala. Le fonctionnement de cette assemblage est donc de respecter la chaîne alimentaire, le petit chassé par le moyen qui lui même est chassé par plus gros et enfin celui qui doit sauter dans notre assiette.

Bredouille, nous remontons les cannes et nous nous préparons à l’arrivée sur Ceuta qui est la dernière étape en Méditerranée. Cette soirée est des plus agitée, il faut éviter les hauts fonds, éviter les cargos au mouillage et trouver l’entrée du port. On pourrait croire que cela est simple mais ce ne l’est pas du tout. Dans un détroit la mer est agité, le vent irrégulier et c’est là quand on ne s’y attend pas qu’une déferlante vient se briser contre le bateau et son équipage. C’est mouillé que nous finirons cette journée. Nous accostons à la marina de Ceuta et pouvons alors nous détendre.


Ceuta bien que sur le continent Africain est une enclave espagnol très stratégique. La population y est un mélange Espagnol et Marocains, les 2 communautés ont l’air de vivre en harmonie. La tendance majoritaire est quand même chrétienne car je n’ai pas crut voir de mosquées et beaucoup d’église. En journée nous prenons le temps de nous balader, de prendre une bonne et vraie douche et de faire la lessive. Le tumulte de la ville me surprend, ce n’est pas qu’il soit important, mais plutôt que je me suis bien habituer au calme de la navigation.


Le temps est arrivé après une dizaine de jours, de me séparer de mes cheveux. Nadia prend ces ciseaux et s’attaque à la tignasse. Une bonne heure plus tard me voilà éclaircit et en mode « je n’ai plus de cheveux en permanence dans le visage ».
Le soir, c’est grande fête et parade des rois mages. En Espagne ce n’est pas à Noël qu’il y a les cadeaux mais à l’épiphanie. Donc sur la grande avenue une foule compacte se masse. Les rois mages défilent en musique sur des chars colorés,  de nombreux bonbons sont jeter, les gens sont à la limite de se rouler par terre pour en avoir. C’est un peu comme le souvenir que j’ai quand la caravane du tour de France passe.
Plus tard nous allons visiter les douves de cette citée forte et finissons la soirée dans une bodega où nous profitons d’un bon rouge et d’olives. Le départ est prévu le lendemain midi. 

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