Le
vent est notre énergie, nous dépendons entièrement de son bon vouloir. Il faut
savoir le comprendre et l’anticiper. Il est de retour et nous permet une
navigation au portant (vent arrière) à 8 nœuds et une gîte correcte. La vie à
bord n’est pas compliquer mais il ne faut pas croire que cela est de tout repos
. En permanence tu compenses les mouvements du bateau, rapidement le corps trouve son équilibre et je pense qu’une foi à terre il continue, c’est ce qui
doit provoquer le mal de terre. Notre entente est très bonne et les taches du
quotidien répartirent de manière naturelle.
De
nouveau des dauphins viennent nous saluer avec leur joie habituelle. C’est pour
moi un spectacle, mais pour Bernard ce ne l’ai plus : « Les dauphins y en
a partout tout le temps, il nous font chier », il est vrai que ce gros
poisson n’a pas de prédateur et qu’il se multiplie très rapidement.
Peut-être
a-t-il raison, mais je reste admirateur de cette animal joueur. Ceux-la sont un peu plus petit, environs
1m50. Ils ont le nez pointu et la peau grise sur le dessus et blanche en
dessous.
Les nuits sont maintenant animée par d’étranges lumières
fluorescentes se dessinant à l’arrière du bateau. Se sont des petites méduses
qui au contact ou au mouvement s’illuminent, un peu comme les lucioles. En plus
de ces éléments ponctuels, une large traînée elle aussi fluorescente se
dessine, se doit être ces fameux planctons. Bref, il y a toujours quelque chose
à observer en plus d’être à l’écoute du voilier.
De nombreux réglages sont à appliquer en permanence afin
d’obtenir le meilleur rendement ou du moins le meilleur compromis entre vitesse
et cap. Border (tendre) ou choquer (lâcher) les voiles, changer de bord avec
toute la manip que cela implique, changer les voiles et d’autres petits détails.
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