mercredi 26 novembre 2008

Saint-François
















Quand on est en Guadeloupe, il faut manger de la langouste. Pour ce faire nous allons dans un restaurant à Saint-François, nommé « Les pieds dans l’eau ». Le cadre du resto est paradisiaque, nous n’avons pas les pieds dans l’eau, mais nous n’en sommes pas loin. Il fait beau, une petite brise nous rafraîchit, nous prenons le petit punch traditionnel. Nous sommes à présent fin près pour la grosse crevette. Elle est excellente. La sauce chien qui l’accompagne est elle aussi des plus surprenante.

Voici la 106 4x4 que Vovo et moi avons acheté. Grand luxe, toutes options, l’une des plus belle voiture de Guadeloupe.

Quelques citations de Gandhi :

Vivre tous simplement pour que tous puissent simplement vivre.
Il faut apprendre à rester serein au milieu de l’activité et à être vibrant de vie au repos.
Vis comme si tu devais mourir demain. Apprends comme si tu devais vivre toujours.
A l’instant où l’esclave décide qu’il ne sera plus esclave, ses chaînes tombent.

La Désirade















Nous prenons le bateau à Saint-François direction la Désirade. Cette île est sortie de l’océan avant la Guadeloupe, en résulte une quantité importante d’espèces endémiques telles que le cactus tête à l’Anglais, les cabris aux allures de petits chiens et aussi ces iguanes. C’est en traversant l’île d’une extrémité à l’autre que s’offre à nos yeux toutes cette faune et cette flore. Le rafraîchissement d’une petite pluie est la bienvenue lors de ces 4 heures de marche. Nous devions passer la nuit sur la plage, mais c’était sans connaître le climat spécial de ce lieu ; assez frais. Tardivement nous nous rabattons sur un gîte. Les propriétaires ont la gentillesse de venir nous chercher à quelques kilomètres de l’habitation. L’endroit est agréable, la nuit excellente.
Le lendemain nous empruntons le sentier de découverte qui se révèle être d’un certain niveau. Une grande montée, de grandes descentes, une longue partie de progression entre et sur rochers, puis enfin une grande montée s’achevant par une grande descente. On peut dire qu’après ces deux jours, un repos sur la plage est des plus mérité.
Cet avec le sentiment de quitter une île formidable, que nous voyons la Désirade s’éloigner.




La Compagnie Créole, extrait « La Désirade »

Elle part, elle part demain la désiradeElle part et nul ne sait quand elle revientLe vent du sud l'emmènera très loinEt l'étoile du berger guidera son cheminElle part quai vingt et un, la désiradeElle part toutes voiles dehors au petit matinLes oiseaux à tribord salueront les marinsEt les filles du port cacheront leur chagrin

mercredi 19 novembre 2008

Les Saintes













Qu’est-ce que les Saintes :
Le relief escarpé et la pluviométrie peu avantageuse n'ayant pas permis l'établissement de cultures agricoles, peu d'esclaves ont été amenés sur ces îles. Le peuplement est donc historiquement constitué de bretons, de normands et de poitevins qui se sont installés pour pratiquer la pêche. Cette particularité explique le type spécifique des saintois et des saintoises, en général métissés aux yeux clairs, très accueillants et d'une beauté rare.

Il faut trois quarts d’heure pour aller à l’embarcadère des trois rivières, donc départ matinal pour une belle journée. Le trajet en bateau dure 20 minutes, les lunettes de soleil sont appropriées en pleine mer face à tant de lumière. L’arrivée est superbe, c’est tout de même la troisième plus belle baie du monde.
Comme il est coutume, nous louons des scooters, ce qui nous a permis de visiter toute l’île en limitant nos efforts. Ma foi très pratique.
Le programme est assez simple. Nous allons sur toutes les plages afin d’y pratiquer la plongée avec tuba, c’est toutes la faune et la flore sous marine qui s’offre à nos yeux. De plus l’eau est à une température largement supportable.
Une bonne fricassée de chatrou et nous repartons. Après une belle montée, nous arrivons au fort pour y observer des iguanes et les habituels cabris.
La journée se finit, il est l’heure pour nous de quitter ce petit coin de paradis et de laissé à d’autres les surprises de ce lieu.

dimanche 16 novembre 2008

La Pointe à Bacchus

















Au nord de Grande-Terre, par une belle journée, nous nous baladons. Cette espace est l’un des derniers sites naturels du Petit Cul de Sac. Le Petit Cul de Sac est la séparation entre Basse et Grande-Terre, où l’eau salée et l’eau douce se mélangent pour former la rivière salée.







Nous traversons des jardins où des hommes travaillent. Des cabanes sont dispersées un peu partout, il y a même parfois des locataires du style cochon. Nous ramassons quelques noix de coco, la première est ouverte sur place grâce à l’aide d’un jardinier armé de son inséparable coupe-coupe.

A cause des pluies des jours précédents le parcourt est rendu difficile. Le principal problème est notre équipement, nous sommes chaussés de claquettes, qui comme tout le monde devrait le savoir, n’est pas fait pour la randonnée. Bref, on s’en débrouille et on avance.

Les mains pleines, nous rentrons à l’appart. J’ai rapporté une noix de coco qui était entrain de germée, je l’ai replanté dans le carré de pelouse et elle grandit bien.

Je ne sais pas pourquoi ce lieu s’appel la Pointe à Bacchus, mais c’est sûrement du au dieu du vin Bacchus, malgré le peu de considération pour ce nectar.


C'est le dieu de la vigne, de la fête et du vin.C'est le père du théâtre et de la tragédie.Ses symboles sont le lierre, la vigne et la panthère.Il tient souvent à la main un thyrse, entouré de vigne et de lierre et est surmonté d'une pomme de pin. Le thyrse peut faire jaillir la vigne ou le lierre.



















Sur un éventail
Si les ondines et les fées

Maintenant ainsi qu'autrefois

Sur une coquille de noix

Naviguaient, de corail coiffées,

Et si j'étais, - car nous aimons

Suivre parfois d'étranges rêves,

-Un des minuscules démons

Rois de la mer bleue et des grèves,

Je ne voudrais d'autre travail

Que d'agiter cet éventail

Pour faire une brise légère

Qui pousserait tout doucement

Le bateau vers un port charmant

Et vous seriez la passagère.


Poème de Paul Arene

vendredi 7 novembre 2008

Anse Bertrand












Les championnats de France de surf et de body board sont organisés cette année en Guadeloupe. Les meilleurs sont donc présents pour une semaine. La chance est avec eux, il fait super beau. Les manches se déroulent de jour et de nuit, début de semaine pour les jeunes et fin pour les plus vieux. En tant que non connaisseur des difficultés, j’ai trouvé le spectacle un peu décevant. L’ambiance, par contre, était excellente. Le soir, il y avait toutes sortes d’animations, ainsi que des concerts de qualité.

Pointe de la Grande Vigie













Une petite marche nous mène au bout de cette avancée surplombant l’océan. La vue sur la côte y est magnifique. Sous un soleil de plomb, le vent est des plus agréable. Ses falaises rappellent celles de Bretagne ou de Normandie et la végétation y est très pauvre, car fortement exposée au vent. Dans le journal de la semaine dernière, en première page, ils montraient un projet de construction d’un circuit Formule 1, et complexes touristiques sur ce site. Le tout pour la modique somme de 4 milliards d’euros. Les travaux pourraient commencer début 2010. Personnellement je n’y crois pas, autrement, il faudrait reconstruire presque toute les infrastructure de grande-terre.

Grande Anse












Le site est une grande plage de sable fin, au milieu de laquelle une rivière débouche. Cet endroit des plus tranquille malgré la fréquentation est parsemé de cocotier. Qui dit Cocotier dit noix de coco. J’en ramasse quelques unes part terre, une des plus belle, encore accrochée à son arbre est déjà plus difficile à attraper. Je m’y emploi à l’aide d’une bûche que j’envoi très haut. Assez rapidement la belle coco est sur le sable et quelques heures plus tard, nous la dégustons. Ouvrir une noix de coco avec le matériel d’une boîte à outils n’est pas chose facile, mais on n’y arrive.
Les affaires de la chèvre ne sont pas les affaires du mouton. Chacun ses affaires
On ne compte pas les oeufs dans le derrière de la poule. Il ne faut pas vendre la peau de l'ours avant de l'avoir tué.
Il ne faut pas confondre les cocos et les abricots. Il ne faut pas mélanger les serviettes et les torchons.
Appuie sur la tête pour voir si la queue bouge. Plaide le faux pour savoir le vrai
Sous terre il n'y a pas de plaisir. Profitons de la vie
On peut être petit et faire de gros étrons. Attention aux apparences
Il ne faut pas jeter sa paillasse à cause des punaises. Il ne faut pas jeter le bébé avec l'eau du bain.
Ne prenez pas l’eau du manioc (toxique) pour du lait. Ne prenez pas de la fiente de poule pour des oeufs. Ne vous fiez pas aux apparences
On ne peut pas faire sortir du sang des roches. A l’impossible, nul n’est tenu

mardi 4 novembre 2008




Bonjour la famille !




Bientôt une mise à jour du blog, en attendant quelques photos des Saintes.