dimanche 16 novembre 2008

La Pointe à Bacchus

















Au nord de Grande-Terre, par une belle journée, nous nous baladons. Cette espace est l’un des derniers sites naturels du Petit Cul de Sac. Le Petit Cul de Sac est la séparation entre Basse et Grande-Terre, où l’eau salée et l’eau douce se mélangent pour former la rivière salée.







Nous traversons des jardins où des hommes travaillent. Des cabanes sont dispersées un peu partout, il y a même parfois des locataires du style cochon. Nous ramassons quelques noix de coco, la première est ouverte sur place grâce à l’aide d’un jardinier armé de son inséparable coupe-coupe.

A cause des pluies des jours précédents le parcourt est rendu difficile. Le principal problème est notre équipement, nous sommes chaussés de claquettes, qui comme tout le monde devrait le savoir, n’est pas fait pour la randonnée. Bref, on s’en débrouille et on avance.

Les mains pleines, nous rentrons à l’appart. J’ai rapporté une noix de coco qui était entrain de germée, je l’ai replanté dans le carré de pelouse et elle grandit bien.

Je ne sais pas pourquoi ce lieu s’appel la Pointe à Bacchus, mais c’est sûrement du au dieu du vin Bacchus, malgré le peu de considération pour ce nectar.


C'est le dieu de la vigne, de la fête et du vin.C'est le père du théâtre et de la tragédie.Ses symboles sont le lierre, la vigne et la panthère.Il tient souvent à la main un thyrse, entouré de vigne et de lierre et est surmonté d'une pomme de pin. Le thyrse peut faire jaillir la vigne ou le lierre.



















Sur un éventail
Si les ondines et les fées

Maintenant ainsi qu'autrefois

Sur une coquille de noix

Naviguaient, de corail coiffées,

Et si j'étais, - car nous aimons

Suivre parfois d'étranges rêves,

-Un des minuscules démons

Rois de la mer bleue et des grèves,

Je ne voudrais d'autre travail

Que d'agiter cet éventail

Pour faire une brise légère

Qui pousserait tout doucement

Le bateau vers un port charmant

Et vous seriez la passagère.


Poème de Paul Arene

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