lundi 29 septembre 2008

Petite Porte d'Enfer






Ce jour il fait très chaud, nous décidons d’aller se promener dans le nord de Grande Terre. Nous passons par Le Moule, ville réputée pour ces spots de surf, puis après quelques petites routes nous trouvons enfin le parking de la petite Porte d’Enfer. Pour accéder au site il faut descendre un sentier où de nombreux crabe Bernard Lermitte se planque à notre arrivée.

Le lieu est des plus agréable, d’un côté l’océan et ses remous, de l’autre un magnifique lagon créé justement par cette porte.
A l’occasion nous y retournerons faire de la plongée en apnée.
Un peu d'infos sur ce crabe :
Il a la particularité de devoir utiliser des carapaces ou des coquilles vides pour se protéger des prédateurs. Lorsque sa croissance fait que sa carapace devient trop étroite, il en change pour une plus spacieuse. Il n'hésite pas parfois à déloger l'éventuel occupant de la coquille qu'il convoite.
Extrait Wikipédia

Bien sûr, les îles sont seules au monde… Comme égarées dans l’immensité bleue qui les assiège, en face de l’infini et d’un vide si grand qu’il faut l’investir, sinon le coloniser. Les pitoyables ruses de Robinson pour s’éviter d’autres naufrages en portent témoignage. Le nord de la Grande-Terre, un plateau posé en équilibre sur une falaise abrupte. Ces ultimes arpents de terre avant le grand saut dans l’inconnu auraient sans doute redoublé l’angoisse de Crusoé…
Ici, sur ces éperons calcaires exposés au vent, les s’aventurent au-delà des clichés affectés aux calmes paradis des lagons. Ici, le grondement de l’océan, la farouche âpreté de la terre résistent au mythe de la genèse toujours présent au cœur du voyageur qui aborde ces mondes perdus au milieu de l’Atlantique ou de la Caraïbe.
Extrait Archipel Guadeloupe

dimanche 21 septembre 2008

La Pointe des Châteaux 15/09/08







Il suffit de dire, d’entendre ce mot, île, et aussitôt, des visions d’un paradis terrestre emplissent les yeux. En ce paradis-là soufflent les alizés, des femmes marchent en ondulant les hanches, traînent le pas, portant sur la tête des paniers débordant de fruits colorés, irréels, sortis du pinceau d’un artiste naïf. Des hamacs languissent dessous des vérandas rayées d’ombres et soleil. Des chapeaux, panamas ou blancs casques coloniaux, voisinent des toiles madras. Des vieux-corps tassés dans leurs berceuses balancent la tête au souvenir de diablesses et de soucougnants croisés antan un soir de bal. Des cases en bois et tôles barrent le vent, serrent la misère, s’ouvrent et se ferment selon la destinée.
Extrait de Archipel Guadeloupe






La pointe des Châteaux
Merveille des merveilles que cette sculpture naturelle travaillée par les eaux. Qu'est-ce-donc que ce site situé le plus à l'Est de la Guadeloupe ? En gros, vous prenez les immenses falaises de bretagne, vous remplacez l'océan atlantique par un autre océan atlantique d'un bleu profond à turquoise parcouru de vagues immenses et dangereuses, et vous ajoutez la température habituelle de la Guadeloupe, 30°C. Imaginez ensuite dans le fond une île au loin qui est en fait la Désirade,




et quelques immenses îlets rocailleux d'une cinquantaine de mètres de haut plantés ça et là jusqu'à cette île.Vous obtenez alors un paysage surprenant et hallucinant. Dangereux et beau.Extrait internet






C’est une balade entre sable, rochers et verdure qui nous mène jusqu’à la pointe des châteaux. Le point de vue est ma foi assez jolie quand on n’est pas trop habitué à une eau aussi bleue. Ce jour, l’océan était particulièrement calque, on aurait presque pu allé chercher des langoustes, mais enfin bon, il faut quand même un certain niveau de plongée, duquel, pour ma part je suis encore très loin. Le progrès est un travail de tous les jours.En plus de cette découverte, le sorbet coco est notre récompense après cette petite marche qui a été suffisante pour nous mettre en nage.





En haut de la pointe des Colibris, une croix surplombe ce paysage depuis 1951. Saint-John Perse s’en inspiré dans l’un de ses recueils de poèmes. En 1999, il se dit qu’à cet endroit, la main de Dieu aurait stoppé un cyclone de niveau 4 sur 5 (aussi fort que Hugo 1989), sauvant la Guadeloupe d’une nouvelle catastrophe. Le culte y d’autant plus renforcé.



Berceuse
Première-Née - temps de l'oriole,Première-Née - le mil en fleurs,Et tant de flûtes aux cuisines...Mais le chagrin au coeur des GrandsQui n'ont que filles à leur arc.S'assembleront les gens de guerre,Et tant de sciences aux terrasses...Première-Née, chagrin du peuple,Les dieux murmurent aux citernes,Se taisent les femmes aux cuisines.Gênait les prêtres et leurs filles,Gênait les gens de chancellerieEt les calculs de l'astronome:"Dérangerez-vous l'ordre et le rang?"Telle est l'erreur à corriger.Du lait de Reine tôt sevrée,Au lait d'euphorbe tot vouée,Ne ferez plus la moue des GrandsSur le miel et sur le mil,Sur la sébile des vivants...L'ânier pleurait sous les lambris,Oriole en main, cigale en l'autre:"Mes jolies cages, mes jolies cages,Et l'eau de neige de mes outres,Ah! pour qui donc, fille des Grands?"Fut embaumée, fut lavée d'or,Mise au tombeau dans les pierres noires:En lieu d'agaves, de beau temps,Avec ses cages à grillonsEt le soleil d'ennui des Rois.S'en fut l'ânier, s'en vint le Roi!"Qu'on peigne la chambre d'un ton vifEt la fleur mâle au front des Reines..."J'ai fait ce rêve, dit l'oriole,D'un cent de reines en bas âge.Pleurez, l'ânier, chantez l'oriole,Les filles closes dans les jarresComme cigales dans le miel,Les flûtes mortes aux cuisinesEt tant de sciences aux terrasses.N'avait qu'un songe et qu'un chevreau- Fille et chevreau de même lait - N'avait l'amour que d'une Vieille.Ses caleçons d'or furent au Clergé,Ses guimpes blanches à la Vieille...Très vieille femme de balconSur sa berceuse de rotin,Et qui mourra de grand beau tempsDans le faubourg d'argile verte..."Chantez, ô Rois, les fils à naître!"Aux salles blanches comme semouleLe Scribe range ses pains de terre.L'ordre reprend dans les grands Livres.Pour l'oriole et le chevreau,Voyez le Maître des cuisines.
St-John Perse Extrait du site Toute La Poésie




jeudi 18 septembre 2008

Départ pour la Guadeloupe 13/09/08



Salut les gens !!

Suite à l’invitation de mon pote Armand de Saint-maur ; installé en Guadeloupe depuis 1 an et demi, j’ai décidé de faire mes bagages et de voyager un peu. Vovo un pote, à lui aussi décidé de changer de climat et de venir.










Merci à Nicolas (le frangin), Gaëlle et Thomas, avec lesquels, Vovo et moi avons passés de bonnes soirées, et de nous avoir hébergé chez eux afin d’être tranquille pour préparer le départ.

Le plus simple nous a parut être l’avion en partance de Paris pour voyager à moindre frais et en de bonnes conditions. J’aurai bien envisagé d’autres moyens de locomotion (bateau, kayak, pédalo) mais ça paraissait un peu difficile. Bref, premier décollage à bord d’un Boing 747.

















Le petit tour d’avion sait bien passé, on nous a servi une bière puis un repas léger. Une petite sieste, un film et nous étions à Pointe-a-Pitre quelques 8 heures plus tard. Armand nous attendait sur place. Ca fait plaisir de ce retrouver entre amis si loin de chez soi, par une belle journée tropicale. Bon c’est vrai, quand on arrive on se prend une bonne claque du à la chaleur et l’humidité, mais c’est pas trop dérangeant.

Armand nous fait visiter Pointe-a-Pitre, la plage du Gosier, à bord de sa Rolls-Royce,


















puis nous allons chez lui à la Pointe de la Verdure Résidence de la Palmeraie. Comme il se doit en Gwada il nous offre le Ti Punch de bienvenus ou plutôt les Ti Punch de bienvenus, puis c’est avec un veau Massalé que nous dînons. La digestion dans la piscine, c’est agréable à 2 heures du matin. Avec le décalage horaire Vovo et moi étions un peu fatigués, mais je crois que c’est normal







Quelques infos :
La Guadeloupe est à la fois une région d'outre-mer et un département d'outre-mer (numéro 971) français.


Ce petit archipel des Antilles (mer des Caraïbes) se trouve à environ 7 000 km de la Métropole, 600 km au nord des côtes de l'Amérique du Sud, à 600 km à l'est de la République dominicaine et à 950 km au sud-est des États-Unis.

















Autrefois appelée calaou çaera puis Karukera, « île aux belles eaux », Guadeloupe (guadalupe en espagnol) vient de la Virgen de Guadalupe (la Vierge Guadalupe), une sainte locale de la province de Cáceres en Estrémadure.L'histoire moderne de la Guadeloupe commence en novembre 1493, lorsque Christophe Colomb arrive dans l'île lors de son deuxième voyage. Il la nomme Santa Maria de Guadalupe de Estremadura . À l'époque, la Guadeloupe est peuplée par les Caraïbes, peuple amérindien présent sur l'île depuis le VIIIe siècle. Elle était habitée auparavant par les Arawaks, qui selon une thèse aujourd'hui sujette à controverse, furent massacrés à l'arrivée des indiens Caraïbes, en dehors des femmes qui transmirent leur langue.