mardi 22 janvier 2013

16 au 22 01 2013 – Canaries à île de Sal (Cap Vert)


Avec Bernard nous effectuons un super départ de Las Palmas, au bout de 30 min nous voilà entrain de gerber nos tripes comme il se doit. Le midi, j’ai préparé de délicieuses côtelettes de mouton qui étaient très bonnes. Mais par contre les pâtes qui les accompagnaient n’étaient plus bonnes du tout. J’avais bien senti une petite odeur mais cela ne n’avais pas trop choqué, avec un peu de moutarde et hop !
 Nadia qui à son tour a voulu manger, les a sentie et les a immédiatement jetée, elle a dit « Vous avez mangé ça ! ». Donc, vous l’avez compris on s’est tapé une sacrée intoxication alimentaire, malade jusqu’au lendemain et bien affaibli. Heureusement que José et Nadia étaient en forme pour le début de la soirée pendant que d’autres étaient dans leur tanière. J’ai quand même assuré mon quart, puis gros dodo pendant une dizaine d’heures. Tout est maintenant revenu à la normal, l’appétit est revenu, donc tout va bien !

Nous sommes entrain de naviguer à une très bonne vitesse de moyenne et nous parcourons environs 170 milles par jour au bon cap (315 km, 1mille = 1,856 km). Le vent est ¾ arrière donc au portant, les conditions de nav sont un peu mouvementées, Sangui fait des embardées de droite à gauche et il est assez inconfortable de trouver une bonne position de sommeil. 


Le Rapala est à l’eau et les oiseaux nous suivent, c’est un bon signe. Les mouettes et autres ont tendance à suivre les thons qui eux-mêmes suivent les bancs de poissons. Donc nous sommes aux aguets lorsque le moulinet se déroule à toute allure, ça y est on en a un !! Le temps de choper la canne et de forcir le frein, paf !! Le fil qui pète, et l’espoir de poisson frais s’en retourne à l’océan. Nous avons que 2 Rapala de grande taille pour ce genre de pêche, nous décidons d’utiliser le second. Mise à l’eau et puis rien jusqu’au soir, quand je remonte la ligne je m’aperçois qu’il n’y a plus rien au bout. L’émerillon employé c’est complètement limé et à fini par céder. Voilà donc une pêche des plus infructueuses quand on sait qu’un Rapala type Marlboro coûte 18 euros.  On se dit que la méthode marocaine était quand même plus sûre, moins chère et très copieuse. Nous attendrons d’être au Cap Vert pour s’équiper le nouveau et bon matériel de pêche.

Bernard dit, en parlant du vin « La qualité c’est un luxe, la quantité c’est vitale », on pourrait être d’accord avec cette thèse, mais quand tu goûtes les briques de vin que j’ai acheté aux Canaries, là, même lui change d’avis. On rigole bien de cette anecdote, mais toutefois nous ne savons pas si nous allons le consommer tellement il n’est pas bon.
Il est 17h30 le lundi 21, nous ne sommes pus qu’à 85 miles, cap 223° du Cap vert, nous nous rapprochons rapidement malgré la prise de 2 ris dans la nuit (diminution de la voilure de grande voile en raison de vent trop fort).

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