Avec Bernard nous effectuons un super départ
de Las Palmas, au bout de 30 min nous voilà entrain de gerber nos tripes comme
il se doit. Le midi, j’ai préparé de délicieuses côtelettes de mouton qui étaient
très bonnes. Mais par contre les pâtes qui les accompagnaient n’étaient plus
bonnes du tout. J’avais bien senti une petite odeur mais cela ne n’avais pas
trop choqué, avec un peu de moutarde et hop !
Nadia
qui à son tour a voulu manger, les a sentie et les a immédiatement jetée, elle
a dit « Vous avez mangé ça ! ». Donc, vous l’avez compris on s’est
tapé une sacrée intoxication alimentaire, malade jusqu’au lendemain et bien
affaibli. Heureusement que José et Nadia étaient en forme pour le début de la
soirée pendant que d’autres étaient dans leur tanière. J’ai quand même assuré
mon quart, puis gros dodo pendant une dizaine d’heures. Tout est maintenant
revenu à la normal, l’appétit est revenu, donc tout va bien !
Nous sommes entrain de naviguer à une très
bonne vitesse de moyenne et nous parcourons environs 170 milles par jour au bon
cap (315 km, 1mille = 1,856 km). Le vent est ¾ arrière donc au portant, les
conditions de nav sont un peu mouvementées, Sangui fait des embardées de droite
à gauche et il est assez inconfortable de trouver une bonne position de
sommeil.
Le Rapala est à l’eau et les oiseaux nous
suivent, c’est un bon signe. Les mouettes et autres ont tendance à suivre les
thons qui eux-mêmes suivent les bancs de poissons. Donc nous sommes aux aguets
lorsque le moulinet se déroule à toute allure, ça y est on en a un !! Le
temps de choper la canne et de forcir le frein, paf !! Le fil qui pète, et
l’espoir de poisson frais s’en retourne à l’océan. Nous avons que 2 Rapala de
grande taille pour ce genre de pêche, nous décidons d’utiliser le second. Mise
à l’eau et puis rien jusqu’au soir, quand je remonte la ligne je m’aperçois
qu’il n’y a plus rien au bout. L’émerillon employé c’est complètement limé et à
fini par céder. Voilà donc une pêche des plus infructueuses quand on sait qu’un
Rapala type Marlboro coûte 18 euros. On
se dit que la méthode marocaine était quand même plus sûre, moins chère et très
copieuse. Nous attendrons d’être au Cap Vert pour s’équiper le nouveau et bon
matériel de pêche.
Bernard dit, en parlant du vin « La
qualité c’est un luxe, la quantité c’est vitale », on pourrait être
d’accord avec cette thèse, mais quand tu goûtes les briques de vin que j’ai
acheté aux Canaries, là, même lui change d’avis. On rigole bien de cette
anecdote, mais toutefois nous ne savons pas si nous allons le consommer
tellement il n’est pas bon.
Il est 17h30 le lundi 21, nous ne sommes pus
qu’à 85 miles, cap 223° du Cap vert, nous nous rapprochons rapidement malgré la
prise de 2 ris dans la nuit (diminution de la voilure de grande voile en raison
de vent trop fort).
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