L'équipe de porteurs est présente à notre arrivée, il y a Samuel l'ariero, Mulan le cheval et 5 mules qui non pas de prénoms. Les pauvres mules c'est elles qui vont se coltiner tout notre équipement constitué de nos gros sac à dos, 2 grandes tentes pour manger, une petite pour les WC, 3 tentes pour dormir et 4 caisses avec le matériel de cuisine, la nourriture et le gaz.
Ça y est, nous partons pour une randonnée qui va durer 10 jours. Après 2 h de marche les mules accompagnées de Samuel nous dépassent. Très vite nous ne les voyons plus. Elles avancent très rapidement, parfois même elles se mettent à courir, elles sont vraiment folle ces mules !!!
Les journées sont bien organisées. A 6h30 réveil dans la tente avec une infusion de feuilles de coca (la coca à l'état naturelle n'est pas une drogue, elle a des vertus pour l'altitude). A 7h petit déjeuné constitué soit de pancake, omelette, sandwich au fromage, soupe d'avoine ou de quinoa et de pain avec beurre et confiture.
Départ du camp à 8h. Vers 10h30 nous mangeons un fruit et une barre de céréale, cela redonne du peps jusqu'au déjeuné qui a lieu vers 13h, il est constitué de salade de légumes (facile à digérer). Les journées de marche se finissent généralement aux environs de 16h, cela est bien suffisant.
Un petit brin de toilette et nous prenons un 4h bien agréable. Ensuite on nous sert le diner vers 19h. Et dodo en général à 20h. Il fait nuit à 18h et il fait assez froid quand il n'y a plus de soleil, c'est pourquoi en plus de la fatigue, nous ne veillons pas longtemps.
La nourriture a été très bonne et variée, c'est surprenant ce qu'ils font avec peu de chose. Nous avons même eu le droit à une truite chacun. Tout les dinés commence par une soupe, cela réchauffe bien surtout si on met beaucoup de Chilé (mélange d'oignon et de piment, ça arrache !!!). Ensuite un plat avec généralement du riz ou pâtes avec divers légumes, toujours un régal !
Voilà, à part la nourriture qui est quand même importante, le trek en lui-même a été super sympa. Le groupe constitué de Christelle, Cédric, Sonia et Thomas a bien fonctionné. On c'est tous très bien entendu, on a bien rigolé et bien galéré dans cette cordillère.
Je l'ai remerçis pour ces bons moments partagés. Il faut remercier aussi nos guides et notre ariéro sans qui cela n'aurait pu être possible et avec qui le groupe c'est aussi super bien entendu.
Pour une première expérience de montagne, j'ai trouvé ça génial. Les grands espaces qui s'offre nous, procure une sensation de bien être. Il faut mériter ces paysages et surtout ce silence que rien ne perturbe. Il arrive que par ci ou par là vive une famille ou deux vivent dans de petites cabanes au toit de chaume.
Ils vivent de manière très rudimentaire d'élevage et d'agriculture. Les conditions climatiques sont quand même très rudes, ils ont le visage marqué, comme brulé par le froid et le soleil.
Parfois j'aime bien la vie d'ermite, mais là c'est un peu trop retiré de tous pour moi, pour y vivre. Par contre être de passage et pouvoir simplement ressentir ne serrait-ce qu'un moment ce que peu être cette vie est très intéressant.
Un petit plus dans leur manière de subvenir à leur besoins est un genre de taxe que chaque touriste paye. Cela s'appel taxe pour la communauté, on là payé quasiment tous les jours. C'est un genre de droit de passage, c'est marrant car au milieu de nul pars se trouve une porte fermé par un cadenas au près de laquelle attend une personne.
Elle ne nous est ouverte qu'après paiement. Ce genre e chose est normal dans les lieux de trek, elle est souvent mieux organisée sous forme d'un permis de trek payé une seule fois à l'agence qui organise.
Pour vous décrire les déverses journées, se n'ai pas facile. Il est vrai que grimper jusqu'en haut de col à 5000m n'ait pas facile mais ça se gère tranquillement grâce à un rythme contrôlé. Quand on arrive en haut on est à la fois fier et soulagé. La descente n est pas de tout repos non plus, mais on sait quelle mène à notre campement que Samuel a soigneusement monté avant notre arrivé.
Ce trek était quasiment tout confort à part une soirée où la pluie c'set invité. Dans la tente où nous mangions, à commencé à se former un genre de petit ruisseaux, moi qui était en tongue, j'ai eu les pieds un peu mouillé, ce n'était pas trop marrant, quoi que.
A mi parcours, nous avons pu profiter d'un après-midi complet dans des sources thermales. Elles étaient très chaudes tandis qu'extérieurement la température n'était pas au plus haut. J'ai pu savourer une bonne bière dans une piscine d'eau chaude à plus de 4000m, c'était assez inhabituel.
On à tous profité de ce moment pour faire un décrassage complet. Il faut dire que c »était la pause avant l plus dure journée du trek et en effet ça n'a pas été facile.
Ah oui petite chose supplémentaire, on est repartis des sources thermale avec un mouton vivant que l'on na nommé Teuz. Il a été notre pote jusqu'à ce triste jour où on lui a coupé la tête et soigneusement découpé afin de le préparer pour la Pachamanca. C'est une tradition dans cette région que le dernier jour nous mangions tous ensemble un mouton et des légumes préparés d'une façon spéciale.
Ils font d'abord chauffer des pierres pendant 3 heures, qui après sont éparpillées afin de faire un tapis. Dessus on y jette des pommes de terre, des patates douces et un truc qui ressemble à la carotte. Ensuite on dispose les morceaux de mouton enveloppé dans du journal. On recouvre tous ça d'herbe verte, d'une toile de jute, d'une bâche plastique et enfin le tous est recouvert de terre. On y plante une croix afin de respecter la tradition et on attend 45 minutes. Le résultat est évidement très bon, ça été une belle récompense de fin de trek.
Voilà, il c'est passé tellement de bonne chose que je ne peux tous écrire, en tous cas tous c'est super bien passé. Je crois que je referais ce genre de randonnée.
Je vais me rendre ensuite à Cuzco, a quelques 30 heures de bus de Huaraz. Je compte visiter le Machu Pichu qui est l'une des 7 merveille du monde. A bientôt.