mardi 14 octobre 2008

Sentier de la maison de la forêt















Aujourd’hui, je découvre la randonnée en forêt tropicale. C’est donc un endroit très humide avec de remarquables arbres tels que l’ acomat, le châtaignier pays et les lianes. Il y a très peu de faune visible. Les quelques oiseaux que l’on entend sont quelque part dans la masse végétale ; ce n’est pas facile de les observer.
Le départ du parcours est à la maison de la forêt. Nous traversons la passerelle enjambant la rivière Bras-David, puis commence l’ascension jusqu’au sommet de la colline. Lors du retour, comme il est d’usage en ces lieux, une averse tropicale nous rince, la nuit tombe, nous rentrons, certes un peu mouillés mais surtout avec l’impression d’avoir pris une bonne dose de végétation.

Tropicale est sa nature, tropicale est son essence, imprimées dans l’or des sables et le bleu des lagons comme dans l’exeptionnelle violence des ouragants et les frémissements tremblées de la terre.
La luxuriance des forêts épaisses et vernissées, les couleurs de feu des anthuriums et des oiseaux de paradis














, la saveur des sapotilles












et des pommes cythères , toutes dans leur éclat de vie, se réclament de ce climat où la saison des pluies improvise des variations extrêmes. Pendant l’hivernage, période de touffeur et d’humidité, la nature devient une immense serre moite et luisante, et des vents aveugles et fous peuvent se déchaîner en ouragans. Alors les Antilles, magiques dans la sécheresse du carême, sous le soleil du paradis, parlent d’effroi quand un cyclone bouleverse en quelques heures l’ordre édénique… Et le monde en palmes, balayé, devient larmes…Jusqu’aux caresses nouvelles de l’alizé.
Extrait : Archipel Guadeloupe





















En passant devant l'ex demeure de Coluche, maintenant jardin botanique, à Deshaies au nord de basse-terre, une phrase de lui m'est m'est venu.
Je cite :« L’amour rend fou, il n’y a que la guerre qui Rambo. »
et puis, allé, une autres : « Plus on est de fous, moins il y a de riz. »

mercredi 1 octobre 2008

Fort Fleur d'Epée









Aujourd’hui c’est la journée du patrimoine, quelle aubaine. J’en profite pour allé voir le Fort Fleur d’Epée situé entre Pointe-à-Pitre et Le Gosier. C’est un joli endroit chargé d’histoire. L’une des cases principale est consacrée à une exposition de peinture réaliste dont le thème principal est l’histoire coloniale.
Une visite guidée était organisée avec une personne du patrimoine, mais chose à priori courante, elle ne sait pas faite. C’est bien connu, pas de travail le dimanche, même exceptionnellement. Bref, ce n’est pas grave, il y avait une brochure explicative à disposition.
La perspective du haut de ce site est, il est vrai assez large et lointaine, que se soit côté océan ou côté terre.
Je fais mes premiers prélèvements de cactus, dont un sur pied de plus de 6 mètres de haut et d’une extrême dureté. J’ai un peu peiné avec mon fidèle couteau Suisse mais quelques écorchures plus tard c’était bon.
Là haut, sur le morne, du quartier du Bas du Fort, dominant la Grande Baie aux eaux émeraudes du Gosier, commandant l'entrée du Petit Cul de Sac Marin et de la rade de Pointe-à-Pitre, se dresse le fort Fleur d'Epée, principale forteresse de la Grande-Terre dont l'origine du nom reste curieusement inconnue.
Elle est facilement accessible de la nationale 4, au commencement de la marina sud et à l'extrémité d'une route sinueuse gravissant une colline. Cela n'a pas toujours été le cas, notamment pour les anglais même si, peu de temps après son édification, en 1794, emmenés par le général Grey, ils s'en emparent pour être mieux délogés trois mois plus tard par Victor Huges. Le site, en forme de polygone, fortifié à la Vauban, aujourd'hui agrémenté d'arbres flamboyants,
de plantes grasses et de haies fleuries témoignent encore, de par la fraîcheur de ses murailles de l'importance stratégique et économique de Pointe-à-Pitre, port créé durant la guerre de sept ans entre 1759 et 1763, et par ailleurs, déjà placé sous la protection d'un ensemble quasiment disparu de batteries, redoute, caserne regroupés au Fort Saint-Louis lequel fut dénommé Fort l'Union sous la révolution.
Les deux volumineux piliers en pierre de taille situés à l'entrée de l'édifice sont frappés de deux pyramides saillantes posées sur un pied d'estale massif.
Extrait www.guadeloupe-fr.com


Blague : « C’est l’histoire d’un type qui va chez son médecin. Il porte un chapeau haut de forme. Il s’assied et ôte son chapeau. Le médecin aperçoit alors une grenouille posée sur un crâne chauve. Il s’approche et constate que la grenouille est comme soudée à la peau.
- Et vous avez ça depuis longtemps ? s’étonne le praticien.
C’est alors la grenouille qui répond :
- Oh vous savez, docteur, au début, ce n’était qu’une petite verrue sous le pied. »

Cette blague illustre un concept. Parfois on se trompe dans l’analyse d’un évènement parce qu’on est resté figé dans le seul point de vue qui nous semble évident.

Edmond Wells, Encyclopédie du Savoir Relatif et Absolue, tome IV. (D’après une blague de Freddy Meyer)