vendredi 13 juillet 2007

Mercredi 11 au vendredi 13 - Taliouine à Taznak à Ouarzazate - 89,78 km - 19,88 km/h - 4h32 ; 101,60 km - 22,82 km/h - 4h29

Dans cette région de production de Safran, nous y dégustons ce thé aux saveurs mielleuses et floralles. Deux grosses étapes de montagne (col à 1889 m) nous emmènent a Ouarzazate. Ces montagnes arides en font un cadre idyllique pour le cinéma (Westerns, Astérix,...)

Aujourd'hui c'est jour de blog a 41 degrés. Les nuits sont dificiles, la sieste est donc de mise, sachant qu'on se lève a 5h du matin pour rouler dans une certaine fraicheur.

Vendredi 6 au mardi 10 - Agadir à Taroudantt à Aoulouse à Taliouine - 93,53 km - 24,77 km/h - 3h46 ; 88,20 km ; 41,52 km - 17,89 km/h - 2h21



Fini l'Atlantique, c'est la quête de l'Est. Plus nous avancons, plus il fait chaud. Passant par Taroudannt et Aoulouz, nous arrivons a Taliouine et son camping avec piscine. Nous y rencontrons Pascaline et Olivier, du Jura, couple sympathique et généreux. Nous profitons pleinement de la piscine dans un cadre enchanteur.

Mercredi 4 au Jeudi 5 - Emssouam à Agadir - 100,40 km - 20,23 km/h - 5h30

Nous allons au festival d'Agadir y passer deux jours. Nous rencontrons Bruno et Vincent au camping, la copine a Bruno (désolé pour le prénom) ayant choppée le paludisme, nous ne la voyons pas sortir de son lit (4 jours plus tard le hazard fait que l'on se revois à Taliouine, elle va beaucoup mieux). Depuis 10 mois ils sont partis de France; ils projettent divers films dans les villages. Ils ont étés en Mauritanie, Mali, Burkina Faso et Maroc.

Au festival Timitar nous assistons aux concerts de Manu Di Bango (champion du sax) et de Tiken Jah Fakoly (venu de côte d'Ivoire il délivre un message de paix dans un monde de guerre, souffrance de l'afrique, le voir sur ces terres est une chance que nous partageons avec les Marocains)

Samedi 30 au mardi 3 juillet - Sidi Kaoki à Emssouam - 99,40 km - 20,74 km/h - 4h51




C'est en surplombant l'océan que nous arrivons dans ce village réputé pour son poisson et sa vague. Le camping n'existant pas nous allons dans une jolie auberge. La deuxieme soirée est une improvisation musicale dirigée par Youssef, qui le lendemain nous explique que pour devenir Maalem, il faut du temps. Il y a toute une étude sur les origines musicales Africaines, il faut etre marié, avoir des enfants et savoir dialoguer avec sa Sitter.

Le hazard fait que nous rencontrons Afid (rencontre d'Essaouira) qui nous propose le gite dans sa grotte en bord de mer, où nous passons deux nuits avec Lahcen le pécheur cuisinier et spécialiste du thé (rencontre d'Essaouira).

Mardi 26 au Vendredi 29 - Essaouirra à Taganza - 27,36 km - 18,75 km/h - 1h27





Nous rejoignons Hicham, Farid, Pico, Toufik, que nous avons rencontrés a la fin festival. C'est a coté d'un petit village de pécheurs que nous campons. Dans catte quiétude nous nous adonnons a divers passe temps tels les échecs, la musique, la lecture.

Au pied de notre arbre nous vivions heureux.

Lundi 18 au lundi 25 - Festival Gnaoua

Salut Hakim, Imad, Khalid, Tarik les Casaouis; Kamal, Khalid, Smain de Meknes; Damien, Elodie les Ariégeois; Aurélien, Damien, Jennifer de Haute Marne; Cédric de la région Parisienne.

C'est avec ces personnes que nous avons passés un excellent festival. Thés, tagines, poissons et le couscous des frères, a l'huile D'argan, furent partagés dans une tres bonne ambiance. Le camping est agrémenté quasiment toute la journée de musique, en effet la majeure partie des campeurs jouaient de la musique ou chantaient. Le reste du temps c'était ballade a la plage jusqu'aux dunes et aux ruines d'Hendrix, des petits tours a la ville pour le poisson, les légumes. A la tombée de la nuit, concerts. Cette dixieme édition est un hommage a Hendrix, c'est a dire que les concerts principaux du vendredi et du samedi soir étaient une fusion de Gnaoua et de rock spychedelique (Louis Bertignac en charge des solos à la guitare electrique). Le reste du temps les maalems chef du groupe jouaient cette fameuse musique Gnaoua, Envoutante, spirituelle et festive.

Inhabituel, nous passons une soirée dans la voiture de Marouan, qui nous fait découvrir, accompagné de sa sono, de belles musiques (NUSRAT FATEH ALI KHAN, chants pakistanais; il y a 400 ans sa famille jouait déja sur les memes rythmes)

Ce séjour a Essaouira a été comblé de bons moments.